jeudi 24 septembre 2015

DU RECUL

Pendant que des Hommes (de la race des Humains) se noient en fuyant leur pays, que le jeune Ali Mohammed al-Nimr se fait exécuter par l'Arabie Saoudite pour avoir participé à des manifestations du Printemps Arabe en 2012, pendant toutes ces autres horreurs dont je ne peux et ne souhaite faire une liste exhaustive... 

Et si on arrêtait de se plaindre de nos petits tracas quotidiens totalement insignifiants ?

Merci à Odile Sacoche et Les Jolis Slims d'avoir écrit ces deux articles qui, avec humour et simplicité, nous font prendre un peu de recul sur notre existence de privilégiés, nous, bande de chanceux qui s'ignorent.

Je suis très riche. Je sais. Désolée.

8 commentaires:

  1. Bien sûr, que nous sommes des privilégiés, notre chance est d'être né en France, sans doute l'un des pays les plus libres du monde, je le sais et je ne cesse de le répéter à mes enfants. Mais ça ne nous empêchera pas de continuer à nous plaindre, car l'être humain est fait comme ça ! Et toutes ces horreurs à force, on les banalise et c'est ça que je trouve le plus dur à avaler. (d'ailleurs, je vais finir par arrêter de regarder les JT, car c'est une succession de mauvaises nouvelles, on vit quand même dans un monde de dingue, non ? )

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    1. Oui tu as raison, tu sais, j'ai écrit cet article sur le coup de l'émotion, et je n'aurais pas dû écrire "arrêtons de nous plaindre" parce que ça fait aussi du bien pour extérioriser nos problèmes, et en plus c'est un sport national donc on ne peut pas s'en empêcher ;), j'aurais dû juste rester sur le "apprenez à prendre du recul". Et arrêtez de vous plaindre quand même parfois, hein -_-.

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  2. Je ne suis pas sûre qu'on ignore notre chance, enfin pas tout le temps.
    Réglièrement j'y pense à cette chance. Et j'essaie d'y faire prendre conscience à ma fille (la grande de 8 ans parce que celle de 3 ans, on va juste se concentrer sur le fait d'arrêter les caprices et les couches la nuit ;) ).
    Je viens aussi d'une famille dite "aisée" et je ne me rendais pas compte enfant de ma chance. J'essaie de lui faire comprendre que même dans sa classe y'en a qui n'ont pas autant de chance (dans le genre la mère qui est toute seule avec 4 gosses sans argent parce que la sécu a eu un problème et qu'elle en arrêt pour gros problème de santé !) Mais comme tu dis, même ces gens là, ils ont quand même de la chance d'être en vie, de pas être menacé, de pouvoir espérer être aidé par la sécu, par la caf, par les assistances sociales...

    Bref, comme spookey je me sens "aggressée" aussi par toute la misère du monde et pourtant je n'y fais rien... (mais j'avoue être bien contente que ça se passe bien pour moi et ma famille hein, je suis égoïste).

    Bon encore un commentaire bien décousu....

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    1. C'est hyper important d'apporter ce recul, cette empathie dans l'éducation des enfants ♥.

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    1. Je t'en prie, c'était bien joué vos articles, ça m'a permis d'aborder le sujet de manière simple, positive, sans culpabilisation (enfin si mon petit texte l'est plus que vos articles, je me rends compte :)) et puis sans politisation aussi. Merci les filles.

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