D’après une étude américaine, 98% des produits présentés comme « verts » aux Etats-Unis et au Canada ne le seraient pas tant que ça. En effet, il y a parfois un mooooonde entre ce qu’il est affiché sur un emballage et la réalité...
Le greenwashing, vous connaissez ?
Wikipédia le définit comme suit : « C’est un procédé de marketing utilisé par une organisation (entreprise, gouvernement, etc) dans le but de donner à l'opinion publique une image écologique responsable, alors que plus d'argent a été investi en publicité verte (la couleur verte symbolisant ici l'écologie) qu'en de réelles actions en faveur de l'environnement. »
Eh bien on risque tous de faire une overdose de verdâtre (= de vert pas tout à fait vert, quoi)...
Car d’après un rapport de l’agence Terra Choice Environmental Marketing, si le nombre de produits se revendiquant verts, tous secteurs confondus, aurait augmenté de 79% en moyenne entre 2006 et 2008 (79% en 2 ans !!!), 98% d'entre eux commettraient au moins un « péché de greenwashing ». Les cosmétiques étant, avec les produits pour enfants et les produits ménagers, les plus sujets à ce type de lavage.
Voici pour info la fameuse liste des 7 péchés de greenwashing (difficile à traduire de l'anglais, vous pardonnerez mes approximations) :
- Péché de concessions cachées (ex : une marque communique sur des extraits de plantes bio du bout du monde en omettant de préciser que leur transport est hyper-polluant)
- Péché de non-preuve (d’où l’intérêt des certifications par des organismes indépendants)
- Péché d’imprécision (ex : afficher « 100% naturel » alors que le produit contient du formaldéhyde… qui est toxique mais peut pourtant bien avoir une origine naturelle)
- Péché de fausse labellisation (un étiquetage qui, à travers des mots ou des images, fait croire à une certification indépendante)
- Péché de revendication inappropriée (ex : « sans produit bovin » alors que c’est de toutes façons interdit)
- Péché de moindre mal (ex : la cigarette bio)
- Péché de mensonge (le péché le moins fréquent, mais heureusement, car ça, c’est de toutes façons interdit par la loi !)
« La bonne nouvelle, se félicite Scot Case, Vice-Président de l’agence, c’est que le boom du green montre que les consommateurs sont demandeurs de plus de choix de produits respectant l’environnement et qu’ils sont écoutés par les marketeurs et les fabricants. »
Le rapport complet de l’étude est consultable ici. Je n’ai pas encore pris le temps de le lire en détails, mais j’imagine qu’il est plein d’infos croustillantes pour les naturo-addicts...
Source : www.premiumbeautynews.com
Voir à ce sujet une explication sur "l'écoblanchiment" (le nom français du greenwashing) : http://observatoiredelapublicite.fr/a-propos/
RépondreSupprimer+ le blog The Greenwasher : http://thegreenwasher.wordpress.com