A une époque où l’on souhaite donner plus de sens à son travail, à gagner en indépendance et en épanouissement personnel, nombreux sont ceux qui sont tentés par l’expérience freelance. Ancienne esthéticienne et formatrice internationale, Corinne Coulange s’est lancée dans l’aventure il y a un peu plus d’un an. Elle fait aujourd’hui le point sur sa première année d’indépendance.
Quelles sont les missions d'une "beauty excecutive" ?
Experte en beauté, j'offre des services de formation technique & vente aux équipes de force de vente et aux distributeurs des marques. Je participe au développement marketing des marques en leur apportant ma connaissance terrain des instituts de beauté et des marchés étrangers. Je participe au recrutement de certaines entreprises et au coaching des conseillères beautés.
En quoi consiste ton travail au quotidien ?
Observer le marché, garder contact avec mon carnet d’adresses. Discuter et planifier les missions avec mes clients. Partir en mission, en France ou au bout du monde. Débriefer avec mes clients au retour de mission, rédiger des rapports. Mais aussi gérer toute une partie administrative, ce qui prend malheureusement beaucoup de temps.
Tu es freelance depuis début 2008. Quel a été le déclic ?
J’ai travaillé quelques années en Angleterre comme esthéticienne et manager d’institut. J’y ai côtoyé de nombreux freelances. Ca se fait beaucoup là bas, beaucoup plus qu’en France. Je suis plus sensible à l’approche anglaise du travail, où les activités en équipe sont valorisées, où chacun est respecté dans son expertise et où les relations hiérarchiques ressemblent plus à un partenariat qu’à un rapport chef / subordonné comme en France. Depuis quelques temps, j’avais envie d’indépendance. Je me suis lancée il y a un peu plus d’un an car la formation internationale convient justement très bien à ce besoin.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaiteraient se lancer en freelance comme toi ?
Avant tout une bonne observation. De l’adaptabilité et de la volonté. Ne pas lâcher prise devant la première difficulté. Aimer relever les challenges. Quelles sont les difficultés que tu as personnellement rencontrées ? Ma principale difficulté a été de m’imposer en tant qu’entrepreneur dans un monde finalement assez traditionnel et très masculin. J’ai en effet souvent affaire aux PDG des marques, qui sont pour la plupart des hommes. Il faut que j’arrive à démontrer que je ne suis pas une « simple petite esthéticienne » mais une business woman qui leur apportera un véritable savoir-faire.
Comment faire sa place quand on est freelance ?
J’ai eu personnellement la chance que plusieurs personnes parlent de moi , et je n’ai pas eu trop de difficultés à faire ma place. Je crois qu’il faut privilégier le relationnel, faire de nombreuses rencontres, qui déclencheront forcément du bouche à oreilles. J’ai toujours un contact franc avec mes interlocuteurs, je m’intéresse sincèrement à eux, à leur parcours. Et je m’en souviens lors du second rendez-vous.
Qu’est-ce qui fait selon toi une bonne esthéticienne et une bonne formatrice ?
Une esthéticienne doit être accessible et flexible. Elle ne juge pas, elle reste neutre, respectueuse. Elle a un sens aigu du contact, est véritablement reposante pour ses clients. Elle est pleine de délicatesse, dans un « savoir-être » plus que dans un savoir-faire. Une formatrice doit être à l’écoute. Elle aime échanger sur sa passion, transmettre son savoir. Et elle doit être convaincue par les produits qu’elle représente !
Quelle est ta vision de la beauté en institut / spa aujourd’hui ?
Il y a une forte demande d’informations de la part des consommatrices sur les ingrédients des produits, leur mode d’action. Les cosmétiques deviennent de plus en plus techniques et les clientes apprécient cette technicité. On note également un besoin de revenir à ses racines, à l’essentiel. Après un modelage, on est moins stressé. C’est certainement mieux que de prendre des anxiolytiques ! Plus que la beauté, le bien-être voire la santé sont des demandes très fortes. C’est pour cela que les femmes sont soucieuses de savoir ce qu’il y a dans leurs produits, et qu’il y a cette vague naturelle et bio, qui rassure. C’est pour cela aussi que l’on s’intéresse aux massages traditionnels du monde entier.
Penses-tu que ce secteur va ressentir les effets de la crise ?
Je ne pense pas que l’on va tant ressentir la crise que ça. Les cosmétiques et les soins en institut font aujourd’hui partie de notre mode de vie. On continuera à avoir besoin de se relaxer, de prendre soin de soi, même s’il faut mettre un petit budget de côté pour cela.
Quels sont les derniers produits cosmétiques qui t’ont bluffée ?
J’aime beaucoup la gamme solaire Photo Cellular Care de Institut Esthederm : l’utilisation de la lumière, l’efficacité des produits et le travail sur les textures et les senteurs sont vraiment étonnants, notamment pour les auto-bronzants. Ils ne sont pas premiers sur le marché solaire en institut par hasard !
Et je ne me sépare plus de la Crème Morpho-Body Liposculptante de Collin qui lifte, raffermit la peau et limite l'accumulation de graisse dans les tissus. En 3 semaines, les résultats sont époustouflants ! La peau est liftée, les impressions de petites vagues à l'intérieur des cuisses effacées et la peau d'orange estompée. Je ne peux plus m'en passer !
Quels sont tes projets pour 2009 ?
Si je dois faire un bilan, l’activité 2008 a été assez surprenante. J’ai notamment découvert que j’étais à la fois intriguée et très à l’aise par l’approche marketing de la beauté et je compte continuer dans ce sens en 2009. Et peut-être travailler de l’autre côté du globe, en Amérique !
Plus d’infos : www.beautyexecutive.com
Quelles sont les missions d'une "beauty excecutive" ?
Experte en beauté, j'offre des services de formation technique & vente aux équipes de force de vente et aux distributeurs des marques. Je participe au développement marketing des marques en leur apportant ma connaissance terrain des instituts de beauté et des marchés étrangers. Je participe au recrutement de certaines entreprises et au coaching des conseillères beautés.
En quoi consiste ton travail au quotidien ?
Observer le marché, garder contact avec mon carnet d’adresses. Discuter et planifier les missions avec mes clients. Partir en mission, en France ou au bout du monde. Débriefer avec mes clients au retour de mission, rédiger des rapports. Mais aussi gérer toute une partie administrative, ce qui prend malheureusement beaucoup de temps.
Tu es freelance depuis début 2008. Quel a été le déclic ?
J’ai travaillé quelques années en Angleterre comme esthéticienne et manager d’institut. J’y ai côtoyé de nombreux freelances. Ca se fait beaucoup là bas, beaucoup plus qu’en France. Je suis plus sensible à l’approche anglaise du travail, où les activités en équipe sont valorisées, où chacun est respecté dans son expertise et où les relations hiérarchiques ressemblent plus à un partenariat qu’à un rapport chef / subordonné comme en France. Depuis quelques temps, j’avais envie d’indépendance. Je me suis lancée il y a un peu plus d’un an car la formation internationale convient justement très bien à ce besoin.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaiteraient se lancer en freelance comme toi ?
Avant tout une bonne observation. De l’adaptabilité et de la volonté. Ne pas lâcher prise devant la première difficulté. Aimer relever les challenges. Quelles sont les difficultés que tu as personnellement rencontrées ? Ma principale difficulté a été de m’imposer en tant qu’entrepreneur dans un monde finalement assez traditionnel et très masculin. J’ai en effet souvent affaire aux PDG des marques, qui sont pour la plupart des hommes. Il faut que j’arrive à démontrer que je ne suis pas une « simple petite esthéticienne » mais une business woman qui leur apportera un véritable savoir-faire.
Comment faire sa place quand on est freelance ?
J’ai eu personnellement la chance que plusieurs personnes parlent de moi , et je n’ai pas eu trop de difficultés à faire ma place. Je crois qu’il faut privilégier le relationnel, faire de nombreuses rencontres, qui déclencheront forcément du bouche à oreilles. J’ai toujours un contact franc avec mes interlocuteurs, je m’intéresse sincèrement à eux, à leur parcours. Et je m’en souviens lors du second rendez-vous.
Qu’est-ce qui fait selon toi une bonne esthéticienne et une bonne formatrice ?
Une esthéticienne doit être accessible et flexible. Elle ne juge pas, elle reste neutre, respectueuse. Elle a un sens aigu du contact, est véritablement reposante pour ses clients. Elle est pleine de délicatesse, dans un « savoir-être » plus que dans un savoir-faire. Une formatrice doit être à l’écoute. Elle aime échanger sur sa passion, transmettre son savoir. Et elle doit être convaincue par les produits qu’elle représente !
Quelle est ta vision de la beauté en institut / spa aujourd’hui ?
Il y a une forte demande d’informations de la part des consommatrices sur les ingrédients des produits, leur mode d’action. Les cosmétiques deviennent de plus en plus techniques et les clientes apprécient cette technicité. On note également un besoin de revenir à ses racines, à l’essentiel. Après un modelage, on est moins stressé. C’est certainement mieux que de prendre des anxiolytiques ! Plus que la beauté, le bien-être voire la santé sont des demandes très fortes. C’est pour cela que les femmes sont soucieuses de savoir ce qu’il y a dans leurs produits, et qu’il y a cette vague naturelle et bio, qui rassure. C’est pour cela aussi que l’on s’intéresse aux massages traditionnels du monde entier.
Penses-tu que ce secteur va ressentir les effets de la crise ?
Je ne pense pas que l’on va tant ressentir la crise que ça. Les cosmétiques et les soins en institut font aujourd’hui partie de notre mode de vie. On continuera à avoir besoin de se relaxer, de prendre soin de soi, même s’il faut mettre un petit budget de côté pour cela.
Quels sont les derniers produits cosmétiques qui t’ont bluffée ?
J’aime beaucoup la gamme solaire Photo Cellular Care de Institut Esthederm : l’utilisation de la lumière, l’efficacité des produits et le travail sur les textures et les senteurs sont vraiment étonnants, notamment pour les auto-bronzants. Ils ne sont pas premiers sur le marché solaire en institut par hasard !
Et je ne me sépare plus de la Crème Morpho-Body Liposculptante de Collin qui lifte, raffermit la peau et limite l'accumulation de graisse dans les tissus. En 3 semaines, les résultats sont époustouflants ! La peau est liftée, les impressions de petites vagues à l'intérieur des cuisses effacées et la peau d'orange estompée. Je ne peux plus m'en passer !
Quels sont tes projets pour 2009 ?
Si je dois faire un bilan, l’activité 2008 a été assez surprenante. J’ai notamment découvert que j’étais à la fois intriguée et très à l’aise par l’approche marketing de la beauté et je compte continuer dans ce sens en 2009. Et peut-être travailler de l’autre côté du globe, en Amérique !
Plus d’infos : www.beautyexecutive.com
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