Si vous avez lu attentivement mon interview de Daniel Joutard de la marque Aïny (et je suis sûre que vous l'avez fait, sinon, c'est par ici), vous avez certainement été interpelé par ce mal qui existe depuis des décennies, mais qui est très très peu médiatisé : la biopiraterie.
La biopiraterie, selon Wikipedia, c’est ça :
La biopiraterie (ou biopiratage) est l'appropriation de connaissances biomédicales autochtones, par le biais de brevets, par des firmes privées du génie génétique sans compensation pour les groupes autochtones qui ont initialement développé ces connaissances.
A partir des années 1980, certains industriels de la pharmacie ou de l'agriculture se sont appropriés un droit exclusif sur les gènes du génome humain, des plantes, et de façon plus large tout ce qui est vivant, notamment les ressources de peuples du Tiers-Monde.
Le terme est aussi utilisé pour décrire la marchandisation du vivant, c'est-à-dire l'appropriation juridiquement cadrée d'une ressource naturelle (alors considérée comme bien commun) au profit d'un groupe ou d'une firme commerciale privée par le biais d'un brevet.
La biopiraterie peut faire référence :
- à l'utilisation non autorisée de ressources biologiques (i.e., plantes, animaux, organes, micro-organismes, gènes...).
- à l'utilisation non autorisée des connaissances sur les ressources biologiques des communauté indigènes et traditionnelles.
- à la distribution non équitable des bénéfices entre le porteur du brevet et la communauté dont les ressources et les connaissances sont ainsi confisquées.
- au brevetage de ressources biologiques sans respecter les critères de brevetabilité (nouveauté, inventivité et utilité).
Si le sujet vous intéresse (et je m’adresse ici plutôt aux pros), ce sera le thème des Matinales de la Cosmétiques le 25 mai prochain.
Et qui sera le principal intervenant ? Daniel Joutard, bien sûr !
+ d’infos : www.lesmatinalesdelacosmetique.com
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bravo pour les matinales de la cosmétique, le concept est extra !!!
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