jeudi 29 janvier 2009
SALON MAISON & OBJET : Y'A PAS QUE LA COSMETO DANS LA VIE !
Y’a la déco aussi... Et tout est lié : ce qu’il se passe dans les univers parallèles à la beauté (déco, mode, gastronomie…) finit souvent par influencer les tendances cosmétiques, et vice-versa. J’ai enfin eu la chance d’aller au fameux salon Maison & Objet. Le thème de cette édition : ANTIDOTES. La grande inspiration du moment paraît-il. Un retour au cocooning des années 90 ?
Ce qu’en disent les organisateurs :
« Face à un monde désorienté qui vacille de crise en crise, la maison s’avère plus que jamais comme une valeur-refuge qui fait rêver de mieux-vivre. A sa manière, modeste et intime, ce lieu d’expérimentation du changement nous console avec des remèdes anti-morosité. Pas de solution miracle. Mais création tout azimuts, savoir-faire et technologies, couleur set fantaisie, élégance et qualité de vie distillent une nouvelle énergie positive. »
De mon côté, le salon est tellement grand que je me suis cantonnée à la partie bien-être / senteur / bain. L’univers beauté à Maison & Objet, c’est en fait des extensions de marques de parfums d’intérieur. Et plutôt dans l’univers du bain, du bien-être. Pas trop de soins, zéro maquillage. Avec en gros 2 camps, qui se veulent authentiques : le provençal et l’oriental.
Mes coups de cœur cosmétiques aux détours des allées :
LES SENS DE MARRAKECH
Une énième marque spa développée autour de l’huile d’argan ? Oui, mais en mieux. Tout est développé et fabriqué au Maroc. Les packs sont super jolis, travaillés avec un alliage de métaux - dont je n’ai pas retenu le nom - ciselé à la main par des artisans de la médina de Marrakech. Certains produits sont très sympas, comme le Gommage au Sable du Désert, une suspension de sable dans un mélange d’huiles, ou le Gant Akkan, une pochette en fibres naturelles remplie de paillettes de savons et de plantes marocaines. Derniers produits en date : une gamme de soins pour le visage à base d’argan, d’aloe vera et de la très précieuse huile de pépin de figue de barbarie (1 litre = 10 000 fruits !). http://www.lessensdemarrakech.com
BAÏJA
Toujours dans la thématique orientale, bien que cette gamme soit développée par un homme d’affaire russe spécialiste du travail du cuivre, Baïja explore les différentes approches du hammam. Une gamme par pays (Maroc avec l’Argan, Jordanie avec les sels de la Mer Morte, Égypte avec le coton…). http://www.baija.com
BOMB COSMETICS
C’est le principal concurrent de Lush outre-Manche, distribué par Tentation en France. Des produits gourmands pour le bain : boules effervescentes, savons "cupcake", galets de massage en forme de cœur… J’ai testé la Boule Crème Rose, petite chose ronde au beurre de karité et pétales de rose, qui fond dans le bain et vous laisse la peau douce et parfumée. Très glamour. http://www.tentation-cosmetic.com. Également dans le genre copié-collé de Lush : la gamme De Laurier. http://www.delaurier.com
LE PÈRE PELLETIER
Non, ce ne sont pas des cosmétiques au pain grillé. Mais un bric-à-brac de produits d’épicerie : huiles, confitures, senteurs, bougies, cosmétiques… Développés à Marville, dans la Meuse (il paraît que le Nord est à la mode) et à base de produits naturels. Il y a presque trop de références, on s’y perd, mais ce sont de bonnes idées de cadeaux pour ceux qui aiment « l’authentique ». http://www.lacompagniedukinkiliba.com/
LOSTMARC'H
Des soins aux extraits de plantes celtes et des eaux de toilette aux effluves marines. Des gammes avec des noms d’un autre temps : Aôd, Iroaz, Ael Mat, Lann Aël… Vive la Bretagne! http://www.lostmarch.fr
A la prochaine édition de Maison & Objet, c’est promis, j’essaierai de prévoir plus de temps pour voir ce qu’il se passe en déco, quand même…
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mercredi 28 janvier 2009
DETOURNEMENTS DE CREMES PHARMACEUTIQUES
L’autre jour, ma sœur me demande ce que je pense de la crème IALUSET 100.
Ses collègues l’utilisent pour traiter leurs rides.
Un petit tour sur Internet : c’est une pommade pharmaceutique pour les brûlures du 2ème degré. A base de sulfadiazine argentique (un antibiotique) et d’acide hyaluronique.
Acide hyaluronique : je comprends mieux !!! Mais au risque de vous décevoir, l’acide hyaluronique contenu dans cette crème n’est pas le même que celui contenu dans nos antirides. Celui-ci est une très grosse molécule incapable de pénétrer dans la peau. Elle reste en surface et sert juste à hydrater et protéger la zone qui doit être cicatrisée. Donc oui, ça peut gonfler les rides pour quelques heures, mais ça ne traite rien. L’acide hyaluronique de nos crèmes antirides, quant à lui, est beaucoup plus petit et pénètre dans l’épiderme. Il est aussi très cher à fabriquer, c’est pourquoi il est impossible d’en trouver dans une crème pharmaceutique aussi bon marché.
Une précision quand même : IALUSET 100 contient des antibiotiques ! Et peut donc avoir des effets secondaires. C’est d’ailleurs la différence entre les médicaments et les cosmétiques – les médicaments « ont le droit » d’avoir quelques effets adverses, pas les cosmétiques. On ne vous a jamais dit qu’il ne fallait pas utiliser ce genre de produits sans prescription médicale ?
[edit : on me dit qu'il y a 2 formules de Ialuset, une avec et une sans antibiotiques, et c'est cette dernière qu'on utilise en "antirides" - ce qui ne change rien à la question de la taille d'acide hyaluronique, ce produit repulpe artificiellement les rides quelques heures mais ne les traite pas]
Dans le même genre, vous savez peut-être que certains utilisent la PREPARATION H pour réduire les cernes et les poches.
Est-ce que ça marche ? Oui. Car pour diminuer les hémorroïdes, tout comme pour diminuer les cernes, il faut activer la microcirculation sanguine. L’hamamélis, actif principal de la PREPARATION H, est un veinotonique naturel bien connu. Par ailleurs, comme ce produit est destiné à être appliqué sur une muqueuse irritée, il est hyper bien toléré par la peau. Pas de problème pour le contour des yeux, donc. N'en attendez pas des miracles quand même.
EDIT 2011 : la Préparation H n'est plus commercialisée...
Et la BIAFINE ? Certains l’utilisent comme une crème de jour. Oui, elle hydrate et adoucit, c’est ce qu’on lui demande d’ailleurs pour traiter les brûlures. Grâce à la paraffine (dérivée du pétrole), un chouïa d’huile d’avocat et de glycérine. Personnellement, quand j’ai un coup de soleil, j’applique d’abord de l’huile végétale – n’importe laquelle : olive, colza, Isio 4 (!!!)... Ces huiles contiennent des acides gras, les mêmes que dans nos cellules cutanées, excellents pour réparer la peau. La BIAFINE, elle, sert de pansement, un peu comme la IALUSET 100. Encore une fois, ça reste un traitement d’appoint. Il est d’ailleurs déconseillé dans la notice de l’utiliser quotidiennement sur le visage.
EDIT : depuis, Biafine a sorti toute une gamme de produits de soin : SoleilBioafine, SensiBioafine...
Un petit dernier : HOMEOPLASMINE, que les maquilleurs utilisent pour gommer et adoucir les lèvres. On laisse poser en couche épaisse 5 minutes, on gomme par petits mouvements circulaires avec un mouchoir en papier : les cellules mortes sont décollées, les lèvres hydratées et douces. Cette crème est normalement indiquée pour traiter les irritations cutanées. Et le laboratoire qui la commercialise précise bien : « En raison de la présence d'acide borique, ce médicament ne doit pas être utilisé de façon prolongée ni répétée sur une peau lésée ». Entre nous, essayez cette technique de gommage avec n’importe quelle crème un peu grasse, ça marche aussi : le principe est de bien émollier les cellules mortes pour qu’elles se retirent facilement avec le frottement, c’est tout…
En conclusion : méfiez-vous des légendes urbaines, ne vous improvisez pas apprenti pharmacien et attention aux effets secondaires !
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mardi 27 janvier 2009
NICHE & PRESSE : COMMENT SORTIR DE L'OMBRE?
Une marque de niche, c’est une marque alternative, au positionnement pointu et à diffusion plutôt confidentielle. Avec des moyens humains et financiers souvent très limités. Comment se faire connaître alors du grand public ? Une solution parmi d’autres : dénicher une bonne attachée de presse et faire buzzer les magazines.
Spécialiste de la beauté depuis 9 ans, Ludmilla Barthelmé a créé en 2005 Co-Working, une agence RP dédiée aux marques de niche. Elle nous donne son point de vue. (edit : Ludmilla a fermé son agence pour de nouvelles aventures en 2012)
Dans une industrie où des petites marques naissent et meurent chaque jour, où les rachats et regroupements font légion, quel est selon toi l’avenir de la cosmétique de niche ?
LB : La vie n’est pas facile pour les marques de niche, il faut vraiment y croire et se battre. De la production au référencement dans les points de vente, les épreuves sont nombreuses et les premières années peuvent s’apparenter à de la survie. Certaines ne résistent pas. Mais je crois que lorsqu’on a foi en sa marque, même petite, on peut réussir… si on a du temps. En général, les marques opportunistes qui surfent sur les tendances du moment (le bio par exemple) disparaissent rapidement car elles manquent d’authenticité et déçoivent les consommateurs. Cet opportunisme entraîne des effets pervers comme la prise de parts de marché, ce qui est préjudiciable pour les petites marques qui ont une réelle indépendance d’idées et de concepts.
Peut-on être à la fois indépendant et rentable ?
LB : Je pense qu’une marque de niche ne peut pas être rentable sans levier financier, qu’il soit privé ou bancaire. Car il faut des moyens pour avoir la capacité de produire suffisamment pour alimenter un grand réseau de distribution, il faut embaucher une véritable équipe commerciale, et pouvoir communiquer. Les bonnes idées et les bons produits ne suffisent pas, personne ne peut y arriver seul. Ces 5 dernières années, les marques de niche ont séduit de nombreux grands groupes, mais elles perdent parfois leur indépendance lors de ces rachats.
Quelles sont les contraintes spécifiques pour promouvoir les marques de niche auprès de la presse?
LB : Les budgets de nos marques sont très limités. Il faut être astucieux, proactif, trouver des idées qui sortent de l’ordinaire. On n’a pas les moyens, mais on a les idées !!! Et bien sûr, développer son relationnel : être proche des journalistes, les rencontrer régulièrement tout au long de l’année. J’ai choisi de représenter des marques de niche car justement tout est à construire. Ce sont souvent des marques à dimension humaine avec une vraie authenticité, une part d’innovation, et qui ont de belles histoires à raconter. Elles investissent des segments de marché inexplorés, donc, forcément, elles intéressent la presse.
Comment se porte la presse féminine aujourd’hui ?
LB : Comme l’ensemble de la presse , je pense qu’elle souffre du contexte économique. La presse en général ne vit pas de ses ventes en kiosque ou de ses abonnements mais bien grâce aux annonceurs. Ceux-ci diminuent leurs budgets pub en ce moment, par précaution, certainement. Le résultat est qu’il y a déjà des disparitions de magazines. En revanche, nous avons constaté ces dernières années que beaucoup de magazines font des efforts pour s’adapter à leur lectorat, notamment par le biais de nouvelles maquettes.
Justement, comment les journalistes peuvent-ils rester indépendants dans un univers où les annonceurs font la loi ?
LB : Il ne faut pas oublier que la France est le pays de la liberté de la presse ! Je pense que les journalistes sont indépendants dans une certaine mesure, mais que, comme dans tous les secteurs, ils subissent la pression des services de pub et privilégient les bons clients. Quand un client fait des efforts, il est tout à fait légitime de vouloir le fidéliser. C’est un « retour d’ascenseur » pour les marques qui font vivre la presse.
Est-il toujours vrai que certaines marques «achètent» les journalistes avec des cadeaux onéreux ou des voyages ?
LB : Les voyages de presse, comme les dossiers de presse, les conférences ou les mailings, sont considérés comme des outils de communication pour la promotion d’une marque. Les voyages de presse dans notre secteur sont toujours teintés de luxe et on rejoint ici l’idée du « retour d’ascenseur » dont on vient de parler. Les grandes maisons de la beauté ont la chance d’avoir des budgets alloués pour faire les choses en grand, ce qui n’est pas le cas pour les marques de niche. Je regrette que les voyages de presse ne soient pas plus étalés, notamment lors des périodes chargées de lancements, car il est difficile pour les petites marques de trouver une date pour organiser une conférence quand les journalistes les plus influentes sont toutes en voyage !
Quels sont les derniers produits cosmétiques de niche qui t'ont bluffée ?
LB : A l’agence, nous avons été convaincues par IDC, la marque canadienne de cosméceutique que nous représentons. Sa valeur ajoutée repose sur des résultats visibles sur les 16 causes du vieillissement cutané en 84 jours. Nous l’avons testée et faite tester autour de nous, et tout le monde a observé des résultats. La marque est en vente depuis juin 2008 chez Parashop et nous venons d’apprendre que les consommatrices sont satisfaites car elles en rachètent. Lors du salon Beyond Beauty d’octobre dernier, nous avons découvert Aïny, une toute nouvelle marque avec une belle démarche : elle utilise des plantes sacrées d’Amazonie, utilisées traditionnellement par les chamanes. Elle est bio, équitable, éco-responsable, lutte contre la biopiraterie. Elle a d’ailleurs remporté le prix Coup de Cœur du Jury des Beauty Challenger Awards 2008.
Contact : Co-Working, 74 rue Blanche, 75009 Paris. ludmilla@coworking.fr
www.coworking.fr
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J'AI RATE NOEL CETTE ANNEE, JE ME RATTRAPE AVEC LA SAINT-VALENTIN !
Nous n’y échapperons pas : c’est bientôt le jour des Amoureux. Êtes-vous plutôt du côté de ceux qui jouent le jeu ou de ceux qui rejettent cette fête commerciale ? Pour ma part, je suis partagée entre ma perception personnelle (un jour comme un autre) et l’intérêt que j’y porte, car elle est, pour notre industrie, synonyme de très très bonnes recettes… Aujourd’hui, j’ai envie d’en parler. Ça m’amuse. Alors voilà : pour les hommes en manque d’inspiration, voici quelques idées de cadeaux beauté pour votre chérie – enfin, moi, en tous cas, j’aurais adoré les recevoir (à bon entendeur…).
Pour les écolo-fun
Un pot-pourri de produits Lush. J’adoooore, c’est rigolo, c’est beau, c’est coloré, c’est naturel, ça pétille, ça sent bon. Bon, ok, parfois ce sont des produits un peu gadget et des textures bof, mais c’est tellement original et sympa qu’on leur pardonne. Évidemment, j’imagine qu’ils ont prévu des coffrets pour la Saint Valentin. www.lush.fr
Pour les exotico-glamour
Le Yuza Sorbet de Erborian. Les packs sont une véritable invitation au voyage. Ils sont beaux, raffinés. Tous les produits de la marque sont développés autour de plantes issues de la pharmacopée traditionnelle coréenne. www.erborian.com
Pour les petites fées
Le Philtre Légendaire & Centenaire Retrouvé. Avec un nom pareil, ça ne peut qu’être un produit magique ! Il s’agirait d’une formule vieille de 2 siècles dépoussiérée par le laboratoire Garancia, qui vous garantit un teint de jolie princesse en quelques jours. www.garancia-beauty.com
Pour les parisiennes stressées
Un bon cadeau pour un massage « Variations Tactiles et Climatiques » à la Bulle Kenzo. C’est divin. Un vrai moment de relaxation. www.labullekenzo.com
Pour les manga-pop
Harajuku Lovers Fragrance, les poupées-parfums développées par Gwen Stefani (la chanteuse qui se prend pour Madonna). A choisir en fonction de la personnalité de votre bien-aimée : Lil’Angel, Love, G, Music ou Baby… Allez, on ne se prend pas au sérieux ! www.hlfragrance.com
Pour les femmes fatales
Kitten Goe to Paris, une poudre pailletée pour le corps de Benefit. Un produit culte. A appliquer avec sa petite houppette rose très star pour avoir la peau douce, douce… www.benefitcosmetics.com
Pour les filles à la vanille
Le Lait Corporel Vanille Cannelle de Korres. Une marque grecque nature et sans chichi, pleine de promesses. www.korres.com
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lundi 26 janvier 2009
2009 : DEMARRAGE EN BEAUTE
Janvier 2009, premier billet. Mes sentiments sur l’air du temps. Que retiendrons-nous du millésime cosmétique 2008? Les prémices d’une crise éventuelle - trop tôt encore pour en tirer des conclusions. Et une pléthore d’offres produits, de services, de nouvelles marques et de concepts plus ou moins délirants…
Le marketing de masse n’est plus toujours la règle. Dans une industrie de plus en plus mature et concurrentielle, il faut séduire ET retenir toujours plus de consommateurs. Mais ces consommateurs deviennent exigeants : ils sont mieux informés, exigent d’être considérés comme de véritables VIP, ne souhaitent pas consommer comme tout le monde. Il leur faut des produits qui correspondent à leur éthique, leur mode de vie, leur envie du moment, bref, du sur-mesure !
Il y en a donc pour tous les goûts. Les marques proposent des produits de plus en plus spécialisés, s’aventurent sur de nouveaux terrains, à l’opposé les unes des autres. Ce qui donne un étonnant contraste de tendances… 2009 s’annonce dans la continuité de 2008, avec des partis pris de plus en plus affirmés. Ce sera le choc des extrêmes !
- D’un côté, toujours plus de naturel (abondance de plantes exotiques, overdose de bio, explosion de fonds de teint minéraux, essoufflement des parabènes et silicones) et de l’autre, une approche chirurgico-génomique (résistance des peptides « Botox®-like », retour en force du collagène et de l’acide hyaluronique, apparition d’actifs ciblés sur les cellules souches ou les facteurs de croissance)
- Des cosmétiques « tout en 1 » (unisexe + hydratant + antirides + bonne mine + anticernes + antipollution + hypoallergénique + bonheur garanti pour 2009) versus des soins hyper-segmentés (contour des yeux pour cernes bleutés mais pas bruns spécifiquement formulé pour hommes urbains de 35 ans à 45 ans avec texture light adaptée aux peaux mixtes à grasses)
- Des produits high-tech (appareils antirides à base de lumière pulsée ou d’infrarouges, packagings sophistiqués) et un retour aux remèdes de grand-mères (huiles végétales, plantes issues de la pharmacopée traditionnelle, pro-biotiques)
- Des soins ultra-chics extra-chers (enrichis au caviar et dorés à l’or fin) contre des crèmes low-cost (renforcement des marques de distributeurs, achat compulsifs sur sites web de déstockage…)
Choisissez votre camp ! Vous trouverez de toutes façons votre bonheur…
MA PETITE ENTREPRISE... A CONNU LA CRISE
Une amie blogueuse me disait il y a quelques jours que l’envie de créer son blog arrivait souvent à un moment charnière: mariage, naissance, décès, licenciement, mutation… Un moment où l’on a besoin, peut-être plus que d’habitude, de partager ses émotions, son expérience, de s’occuper l’esprit, de stimuler son intellect, ne pas perdre prise avec la réalité.
J’entre tout à fait dans le cliché.
Victime surprise de la crise, j’ai tout d’un coup le temps (le temps !!!) de réfléchir à ce que je souhaite réellement faire de ma vie personnelle et professionnelle. La superbe petite marque cosmétique pour laquelle je travaillais n’aura malheureusement pas survécu à 2008. Que faire après avoir connu, 3 ans durant, une telle effervescence professionnelle, œuvré sur des produits tellement innovants, rencontré des gens tellement passionnants ? Se retrouver employée bêta dans une boîte lambda à bosser sur des projets bof, non merci. Alors, je vais prendre mon temps. Oui, j’ai ce luxe d’avoir l’envie de prendre mon temps. J’ai beaucoup de projets en tête et le temps fera ce qu’il faut pour en extraire l’essence, l’essentiel.
Victime surprise de la crise, j’ai tout d’un coup le temps (le temps !!!) de réfléchir à ce que je souhaite réellement faire de ma vie personnelle et professionnelle. La superbe petite marque cosmétique pour laquelle je travaillais n’aura malheureusement pas survécu à 2008. Que faire après avoir connu, 3 ans durant, une telle effervescence professionnelle, œuvré sur des produits tellement innovants, rencontré des gens tellement passionnants ? Se retrouver employée bêta dans une boîte lambda à bosser sur des projets bof, non merci. Alors, je vais prendre mon temps. Oui, j’ai ce luxe d’avoir l’envie de prendre mon temps. J’ai beaucoup de projets en tête et le temps fera ce qu’il faut pour en extraire l’essence, l’essentiel.
Et en attendant, donc, j’ai le temps… Le temps de me lancer dans un projet qui me trotte dans la tête depuis un moment : partager ma passion du monde cosmétique, mais avec une vision de l’intérieur. En amont. En interrogeant des professionnels : formulateur, parfumeur, esthéticienne, attachée de presse, créateur d’entreprise... En décryptant les gimmicks marketing. En décodant les mystères techniques. En partageant mes coups de cœur.
Et comme je suis ouverte à toutes suggestions, si vous avez des commentaires ou des questions sur ce monde pas si futile, n’hésitez pas à m’en faire part. J’essaierai d’éclairer votre lanterne beauté.
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