mercredi 29 avril 2009
UN BARBIE SPA (POUR ADULTES !)
Je vous en parlais il y a quelques temps (ici), Barbie fête son cinquantenaire et n’a jamais été aussi tendance (collaborations avec Stilla, Dalloyau, et même Colette, le célébrissime temple de la hype).
Elle ne s’arrête pas là et vient de lancer un spa dans l’immense concept-store de Shanghaï qui lui est consacré. Un vrai spa, pas un spa pour poupées mannequins ! Un spa pour adultes et ados. Et des produits cosmétiques dérivés bien entendu…
Ce qui m'amène à nouveau à la constatation que j'avais faite en février dernier : encore aujourd'hui, la notoriété de Barbie dépasse l'entendement. Elle n'est pas has-been comme on pourrait le croire. Des adultes sont encore très fans et très à l'affût de toutes les nouveautés la concernant. Un petit côté "madeleine de Proust", peut-être...
En tous cas, les statistiques de ce blog confirment cet engouement. Le billet que je lui avais consacré en février dernier est l’un des plus lus de (dé)maquillages et le mot-clé "Barbie" est l’un des plus fréquents*. On parie que je vais avoir un pic de visites dans les 2 jours qui viennent ?
* Barbie est cependant talonnée de près par Hello Kitty, dont j’ai parlé plusieurs semaines après… le chat nippon va t’il bientôt dépasser la blonde américaine ??? Suite au prochain épisode !
Source : www.cosmetiquenews.com
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mardi 28 avril 2009
ABRACADABRA ! UN SPA CHEZ MOI !!!
Aaaaah, les spaaaaas !!! On adore, ça nous fait tellement de bien !!!… On y passerait des heures si ça ne nous coûtait pas un bras à chaque fois...
Comme je suis d'humeur joyeuse, je vais vous faire partager une mes découvertes récentes. Rigolote. Pour rire. Mais pas que.
Pour recréer une ambiance spa chez soi à moindre coût, j’ai trouvé un site web pas mal, qui propose en fait des gadgets de toutes sortes (nickel pour les idées cadeaux de dernière minute*), et notamment des objets pour la détente. Oui, un peu cheap, mais du moment que ça fait du bien au moral...
Sélection !
- Relaxant : des petits luminons à faire flotter ou à ventouser sous l’eau, sur les bords de la baignoire. On éteint la lumière et on se laisse envahir par la délicieuse impression de prendre un bain aux chandelles. Bath Pearls (12.49 € les 3) et Orbes Aquatiques (12.99€ les 2)
- Ambiance musicale : entièrement étanche, une radio qui se fixe au mur de la salle de bain. Choisir Fip ou Radio Classique pour se détendre et Latina pour une douche matinale énergisante ! Radio Douche (15,99€)
- Toujours dans la catégorie ‘sons & lumières’ : un embout à fixer à l’extrémité du robinet qui colore l’eau qui coule (en rouge pour l’eau chaude, en bleu pour l’eau froide). Robi-Light (17,99€).Existe aussi pour la douche avec encore plus de couleurs (Shower Light - 49,99€)
- Etonnant : pour transformer l’eau de votre bain en une sorte de gelée bleutée gorgée d’huiles essentielles, une poudre magique qui donne à l’eau une incroyable texture magmateuse, qui conserverait la chaleur trois fois plus longtemps. Gelicity - 14,99€
- Pratique : petit gadget pour les adeptes de la savonnette (meilleure pour l’environnement que les gels-douches et autres savons liquides) : un fixateur de savon qui permet d’éviter qu’il ne glisse au fond de la baignoire et ne se dissolve dans l’eau stagnante. Savonet - 14,99€
- Et pour ceux qui ont la place et les moyens : le jacuzzi gonflable. Nomade, il s’installe et se désinstalle à volonté (... avec beaucoup de volonté, car j’imagine que ce ne doit pas être une mince affaire à vider et plier !). Spa XL Deluxe (539,99€)
* Notamment un œuf dans lequel se trouve une plante qui quand elle éclot, affiche un message gravé sur une feuille (genre « I love you » ou « Happy Birthday » - ne me demandez pas comment ils font), un paillasson ‘Space Inviders’ lumineux pour mon pote Jluc, une veilleuse en forme de lune qui reproduit les phases du cycle lunaire (pleine lune & croissants), un entonnoir pour uriner assis et plein d’autres objets archi-gadgets +/- inutiles.
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dimanche 26 avril 2009
2 ASTUCES MINCEUR SCIENTIFIQUEMENT PROUVEES
Rien de très nouveau pour les diet-addicts incollables en matière de trucs anti-kilos, mais cette fois... c’est prouvé !
1ère ASTUCE :
Plusieurs études ont montré que le manque d’attention peut mener à une consommation calorique plus importante. Les nutritionnistes nous incitent en effet depuis des années à manger à table, sans regarder la télé, et de prendre son temps pour bien être conscient de ce que l’on est en train d’avaler. Et bien sûr d'éviter les sandwiches avalés en 4ème vitesse dans la rue ou les plateaux TV quotidiens ! Une étude canadienne vient de confirmer tout cela en montrant que les enfants qui regardaient la télé pendant le dîner ingurgitent en moyenne 228 calories en plus que ceux qui mangent le petit écran éteint. Soit 4 yaourts nature, ½ Mars, 1/3 de baguette ou ¼ de Camembert. (Quand même !). Valable certainement pour les adultes…
2ème ASTUCE :
Les chercheurs canadiens ont également suivi plus de 1600 hommes et femmes et ont prouvé que ceux qui écrivaient quotidiennement tout ce qu’ils mangeaient sur un carnet perdaient 2 fois plus de poids que ceux qui ne le faisaient pas.
A bon entendeur…
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vendredi 24 avril 2009
LA CHASSE AUX IDEES RECUES (épisode 1)
Aujourd’hui, je m’attarderai sur quelques-unes de ces idées. Des questions qui préoccupent car on me les pose souvent. Mon avis est objectif et documenté, mais reste mon avis – personne ne détient La Vérité Absolue et il y aura toujours quelqu’un pour nuancer mes propos, et vice-versa…
C'est parti !
Idée reçue n° 1
J’ai la peau ultra-sensible, il vaut donc mieux que je n’utilise que des cosmétiques naturels.
Naturel n’est pas forcément synonyme d’innocuité. Les poisons les plus violents sont d’ailleurs issus du monde naturel, comme le curare, les venins ou la toxine botulique.
Les produits pour peaux sensibles (Avène, La Roche Posay, Bioderma…) sont souvent composés en grande partie de matières premières de synthèse, justement, car elles sont bien mieux maîtrisées que les ingrédients naturels (la composition d’un extrait de plante varie légèrement selon la région, le sol, les conditions climatiques…).
Attention en particulier aux huiles essentielles : elles sont très puissantes et doivent être maniées avec précaution. Elles contiennent en outre pas mal de substances classées comme allergisantes. A déconseiller aux peaux sensibles, donc.
Idée reçue n° 2
Certaines crèmes contiennent de l’huile de castor et du blanc de baleine.
Pas de panique !
« Huile de castor » est une mauvaise traduction de l’anglais « castor oil » , qui signifie en fait « huile de ricin » (un arbrisseau bien végétal). Et l’huile de ricin, sous ses formes hydrogénées (PEG-40 hydrogenated castor oil), est très communément utilisée dans les cosmétiques, comme solubilisant de parfum, par exemple (pas super bon pour la peau entre parenthèses) ; elle est moins souvent utilisée sous sa forme native d'huile, qui elle est totalement inoffensive et permettrait de faire pousser les cils (ce qui n'a pas été prouvé ceci dit).
Le blanc de baleine a certes jadis été utilisé en cosmétique, mais cela fait des années qu’il a été remplacé par son équivalent synthétique, appelé également communément « blanc de baleine ».
En réalité, les actifs d’origine animale sont devenus très rares, la plupart étant aujourd’hui interdits. Ceux que vous pouvez trouver sont essentiellement extraits du lait et des produits de la ruche (miel, cire d'abeille...). Mais aussi... de la carapace de crustacés ! Pour débusquer ces derniers, qui sont pas mal utilisés pour raffermir la peau ou capter les graisses, sachez qu’ils sont souvent désignés sous le nom d’actifs « d’origine marine » (ex : collagène marin), ou chitosan dans la liste d’ingrédients. Petite précision tout de même : ces carapaces sont des déchets de l’industrie alimentaire, on ne tue pas des bêbêtes juste pour que ces dames soient plus belles…
Idée reçue n° 3
Le blanc de baleine a certes jadis été utilisé en cosmétique, mais cela fait des années qu’il a été remplacé par son équivalent synthétique, appelé également communément « blanc de baleine ».
En réalité, les actifs d’origine animale sont devenus très rares, la plupart étant aujourd’hui interdits. Ceux que vous pouvez trouver sont essentiellement extraits du lait et des produits de la ruche (miel, cire d'abeille...). Mais aussi... de la carapace de crustacés ! Pour débusquer ces derniers, qui sont pas mal utilisés pour raffermir la peau ou capter les graisses, sachez qu’ils sont souvent désignés sous le nom d’actifs « d’origine marine » (ex : collagène marin), ou chitosan dans la liste d’ingrédients. Petite précision tout de même : ces carapaces sont des déchets de l’industrie alimentaire, on ne tue pas des bêbêtes juste pour que ces dames soient plus belles…
Idée reçue n° 3
Une crème avec 35% d’actifs est plus efficace qu’une crème à 0,5% d’actifs.
C’est ce qu’essayent de vous faire croire certaines marques mais c’est totalement faux. Est-ce que, pour accélérer l’efficacité d’un médicament, vous prendriez 10 cachets par jour au lieu des 2 prescris par le médecin ? Non, bien sûr. Car à chaque ingrédient sa dose optimale.
Certains actifs, comme les peptides, sont ultra-efficaces à 0,005%. Inutile d’en mettre plus, et d’ailleurs en trop grande quantité, les effets s’annulent parfois, ou alors ils deviennent mauvais pour l'épiderme… D’autres ingrédients, comme des extraits de plante purifiés (dont on a gardé que les molécules actives), marchent aussi à faible pourcentage. Par contre, les extraits totaux, qui contiennent des parties « inutiles » de la plante, doivent être apportés à plus haute dose.
Une illustration pour bien comprendre : du jus d’orange pur, donc « 100% actif » sera toujours moins efficace qu’une crème à 5% de vitamine C.
Par ailleurs, l’efficacité d’un ingrédient dépend fortement de sa biodisponibilité (c'est à dire de son aptitude à être réellement assimilé par la peau). Celle-ci peut être améliorée par exemple en encapsulant la molécule ou en la modifiant chimiquement pour qu'elle soit mieux absorbée.
En résumé : l’argument du type « 67% d’actifs dans la formule » ne rime à rien du tout !!!
Idée reçue n°4
Il faut utiliser une protection solaire tout au long de l’année.
Cette idée-là divise particulièrement la communauté scientifique. Mais la plupart sont d’accord pour dire que sous nos latitudes (Europe), entre octobre et avril, la quantité d’UV n’est pas assez importante pour nécessiter une protection. Et encore moins si l'on se maquille, car le fond de teint, grâce à ses pigments, apporte une protection non négligeable contre les UVB : un SPF d'environ 5-10 même si le SPF n'est pas mentionné, et parfois plus quand la formule est enrichie de filtres solaires.
(Rappelons que le SPF est un indice de protection contre les UVB, principaux responsables des coups de soleil, mais pas (ou très peu) contre les UVA, responsables du vieillissement cutané, contre lesquels il faut se protéger tout au long de l'année en appliquant un soin visage contenant des antioxydants ou d'autres molécules à action préventive ou protectrice)
Bon, vous aviez compris que je ne parle pas ici d’expositions volontaires au soleil, notamment au ski, où là la protection reste in-dis-pen-sable !
Une chose à savoir encore : il est déconseillé d’appliquer des filtres solaires chimiques tout au long de l’année car leur innocuité est mise en cause, notamment car ils pénètrent dans la peau (on en retrouve dans les urines) et auraient peut-être un effet oestrogénique… Ce n'est bon ni pour vous ni pour la Nature car les poissons mâles (notamment) en "profitent" aussi et certains deviennent stériles...
Et une petite question pour finir : vous portez des lunettes de soleil en hiver pour aller au bureau, vous ???
La suite au prochain épisode…
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mercredi 22 avril 2009
VERRA T'ON UN JOUR LA MARQUE 'TARTE' EN FRANCE ???
Vous achèteriez, vous, des produits de beauté estampillés "Tarte" ? Vous vous reconnaissez dans leur slogan : "Be green,be smart, be tarte" ???
Moi ça me fait beaucoup rire !!!
Comme quoi il faut bien réfléchir au nom de sa marque, au cas où l'on souhaite un jour se lancer dans l'export...
Une jolie marque tout de même, dans la mouvance green, à découvrir sur www.tartecosmetics.com.
(tartecosmetics.com !!! hihi... Je ne m'en lasse pas !!!)
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mardi 21 avril 2009
T'AS DE BEAUX CILS, TU SAIS ?
Des cils 25% + longs, 106% + épais et 18% + sombres, ça vous tente ? Eh bien, si vous avez le budget pour, c’est aujourd’hui possible ! Enfin, si vous n'avez pas froid aux yeux.
Allergan, le labo inventeur du Botox, vient de lancer Latisse, le premier traitement approuvé par la FDA* pour stimuler la pousse des cils. Latisse, c’est d’abord une "belle histoire" à la Strivectin** : la molécule était initialement utilisée sous forme de gouttes ophtalmologiques pour traiter le glaucome (Lumigan), et oh surprise, un effet secondaire inattendu est apparu : les cils des patients étaient visiblement plus longs et plus fournis !
Allergan a évidemment sauté sur cette trop belle occasion et mise aujourd’hui sur l'effet secondaire surprise pour développer un marché qui, d'après eux, pourrait atteindre 5 milliards de dollars par an. Pour info, le marché global du mascara est de l'ordre de 4 milliards de dollars…
Il faut dire que Latisse répond à un besoin esthétique important et jusqu'ici non satisfait, notamment pour les populations asiatiques qui ont "le cil court".
Une étude clinique a bien entendu été lancée pour valider les effets observés. 278 volontaires ont appliqué Latisse quotidiennement à la base du cil, à l’aide d’un applicateur, pendant 16 semaines. Les résultats ont été visibles à l’œil nu. L'effet dure à peu près 5 mois (la durée de vie moyenne d'un cil), jusqu'à ce que celui-ci tombe naturellement. Et lorsqu’on arrête l’application, retour à la normale en quelques semaines (faut pas rêver !).
ATTENTION : Latisse ne sera disponible que sur prescription médicale et tant mieux, car pour info, près de 4% des cobayes ont quand même présenté des effets secondaires (essentiellement des inflammations oculaires). Je vous le déconseille d'ailleurs fortement.
Son prix : 120 dollars par mois, tout de même. En attendant l’approbation en France par les autorités de santé (qui n'arrivera peut-être jamais car la France est souvent plus prudente que les US), vous pouvez toujours vous rabattre sur le pionnier en la matière, Lipocils de Talika, dont les effets sont peut-être moins spectaculaires (quoique), mais qui ne coûte que 29€ et est garanti sans danger !
* Agence du médicament américaine
** Cette crème anti-vergetures aurait été appliquée par erreur par certaines consommatrices sur le visage, et elles auraient observé des effets antirides tellement bluffants que la crème aurait été repositionnée antirides. Je mets l’histoire au conditionnel, car tous les cosmétologues savent bien que les ingrédients qui traitent les vergetures sont également utilisés pour traiter les rides (mode d'action commun, notamment par stimulation de la synthèse de collagène et d’élastine ou lissage de surface). Cela me semble donc plus une belle histoire à raconter en boutique que des faits avérés...
Allergan, le labo inventeur du Botox, vient de lancer Latisse, le premier traitement approuvé par la FDA* pour stimuler la pousse des cils. Latisse, c’est d’abord une "belle histoire" à la Strivectin** : la molécule était initialement utilisée sous forme de gouttes ophtalmologiques pour traiter le glaucome (Lumigan), et oh surprise, un effet secondaire inattendu est apparu : les cils des patients étaient visiblement plus longs et plus fournis !
Allergan a évidemment sauté sur cette trop belle occasion et mise aujourd’hui sur l'effet secondaire surprise pour développer un marché qui, d'après eux, pourrait atteindre 5 milliards de dollars par an. Pour info, le marché global du mascara est de l'ordre de 4 milliards de dollars…
Il faut dire que Latisse répond à un besoin esthétique important et jusqu'ici non satisfait, notamment pour les populations asiatiques qui ont "le cil court".
Une étude clinique a bien entendu été lancée pour valider les effets observés. 278 volontaires ont appliqué Latisse quotidiennement à la base du cil, à l’aide d’un applicateur, pendant 16 semaines. Les résultats ont été visibles à l’œil nu. L'effet dure à peu près 5 mois (la durée de vie moyenne d'un cil), jusqu'à ce que celui-ci tombe naturellement. Et lorsqu’on arrête l’application, retour à la normale en quelques semaines (faut pas rêver !).
ATTENTION : Latisse ne sera disponible que sur prescription médicale et tant mieux, car pour info, près de 4% des cobayes ont quand même présenté des effets secondaires (essentiellement des inflammations oculaires). Je vous le déconseille d'ailleurs fortement.
Son prix : 120 dollars par mois, tout de même. En attendant l’approbation en France par les autorités de santé (qui n'arrivera peut-être jamais car la France est souvent plus prudente que les US), vous pouvez toujours vous rabattre sur le pionnier en la matière, Lipocils de Talika, dont les effets sont peut-être moins spectaculaires (quoique), mais qui ne coûte que 29€ et est garanti sans danger !
* Agence du médicament américaine
** Cette crème anti-vergetures aurait été appliquée par erreur par certaines consommatrices sur le visage, et elles auraient observé des effets antirides tellement bluffants que la crème aurait été repositionnée antirides. Je mets l’histoire au conditionnel, car tous les cosmétologues savent bien que les ingrédients qui traitent les vergetures sont également utilisés pour traiter les rides (mode d'action commun, notamment par stimulation de la synthèse de collagène et d’élastine ou lissage de surface). Cela me semble donc plus une belle histoire à raconter en boutique que des faits avérés...
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vendredi 17 avril 2009
LA MARQUE QUI VALAIT 1,25 MILLIARDS
Je me croyais incollable sur les marques de beauté. En tous cas sur celles qui font des gros chiffres d’affaire. Eh bien il faut croire que non…. Connaissez-vous Nu Skin ?
Vous ne connaissez pas non plus, hein? Nu Skin, c’est pourtant 1,25 milliards d’euros de CA en 2008.
UN MILLIARD DEUX CENTS CINQUANTE MILLIONS D’EUROS !
A titre de comparaison, c’est autant que Yves Rocher (1,23 milliards) et beaucoup plus que Clarins (env. 700 millions) et The Body Shop (756 millions). Et la société est même cotée en bourse !
La gamme Nu Skin est uniquement distribuée par réseau (vente directe genre « réunions Tupperware » - NDLR : j'ai découvert depuis que ce n'est pas tout à fait la même chose et que la vente pyramidale façon Nu Skin est assez décriée) et la société ne fait aucune communication de masse, c’est donc pour cela qu’on ne risque pas d’en entendre parler... Sauf si on se fait approcher, comme moi, par un de leurs vendeurs à domicile. Car il y a quand même des dizaines de milliers de distributeurs dans 49 pays. Votre voisine, peut-être ?
Bon, maintenant qu’on a parlé chiffres et que mon professionnalisme en a pris un coup, discutons des produits. Car ils sont loin d’être inintéressants.
C’est Orianne, une copine de copine qui me les a présentés. Une distributrice, donc. Elle m’a montré le Galvanic Spa II, une sorte d’I-Pod cosmétique qui utilise le courant galvanique pour booster la pénétration cutanée des actifs. Le courant galvanique est utilisé en institut depuis des années, notamment chez Guinot. La nouveauté, c’est que Nu Skin propose la même chose, mais à domicile. Donc moins cher.
Le principe est basé sur l’attraction / répulsion des polarités + et - des molécules, afin de les faire pénétrer (gentils actifs) ou sortir (méchantes impuretés) de la peau. Tout cela à l'aide d'un mini-appareil galvanique et de formules spécifiques (une phase de pré-traitement pour nettoyer et une phase de traitement pour... traiter - vous suivez, c'est bien).
1. Cycle de nettoyage
L’appareil galvanique et le gel de pré-traitement sont tous les 2 chargés négativement.
- et - se repoussent, le gel pénètre donc dans l’épiderme, où il accroche (je ne sais comment) les impuretés.
2. Cycle de traitement
L’appareil et les ingrédients du gel de traitement sont chargés positivement.
+ et + se repoussent, permettant aux ingrédients actifs du gel de pénétrer dans la peau.
+ et – s’attirent : les charges + de l’appareil attirent les impuretés chargées - lors du cycle de pré-traitement et les expulse de la peau.
Malin ! Mais est-ce que ça marche "en vrai" ?
Eh bien j’ai l’impression que oui. Orianne testait le traitement depuis 3 semaines sur la partie gauche de son visage uniquement, et oui, à l’œil nu, quand elle plissait les yeux, on voyait une différence. Beaucoup moins de petites ridules.
Reste à vérifier une chose : la différence est-elle due à un effet antirides durable ou juste à un effet tenseur de surface, qui dure quelques heures à chaque application, et que l’on retrouve dans la plupart des crèmes anti-âge actuelles ;) ??
Galvanic Spa II de Nuskin, autour de 300 €.
+ d'infos ici
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dimanche 12 avril 2009
DEODORANTS : FIN DE LA POLEMIQUE SUR LES SELS D’ALUMINIUM ?
EDIT janvier 2012 : des études toutes récentes apparemment un peu plus sérieuses que les précédentes relancent le doute sur l'implication des sels d'aluminium dans la "favorisation" du cancer du sein, sans toutefois les impliquer de manière définitive : à lire ici.
12/04/2009 :
Il y a un mois, un billet de beauté-blog avait retenu mon attention. Il s’agissait de l’interview d’un responsable scientifique d’Unilever* au sujet du dernier déodorant Dove Hair Minimising. Ce monsieur affirmait que la polémique sur les sels d’aluminium contenus dans les déodorants antiperspirants serait née d’une rumeur absolument non fondée.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, les sels d’alu sont actuellement très critiqués car ils sont soupçonnés par certains d’être cancérigènes. Évidemment, les associations de consommateurs et la blogosphère beauté, qui sont plutôt méfiants et naturo-addicts, ont relayé et amplifié l’information, à tel point que les labos sont tous en train de plancher à la substitution éventuelle de ces molécules.
Et voilà que je lis dans le Marie-Claire de ce mois-ci que oui, le lien entre sels d’aluminium et cancer du sein serait bien une intox** ! Leurs arguments, complémentaires à ceux de Unilever, me semblent plutôt convaincants. Je résume :
- Selon M. Lefort de Unilever, cette polémique serait née de la diffusion d’un mail du Pr Casanova Larrosa, qui lui-même dément en être à l’origine (ndlr : aucune preuve de cette affirmation).
- Elle a ensuite été confortée par plusieurs études scientifiques mais leurs méthodologies et leurs interprétations ont été très contestées par la communauté scientifique internationale.
- Les très sérieuses (et normalement indépendantes) agences du médicament américaine (FDA) et française (AFSSAPS) se sont prononcées, après études poussées, en faveur de l’innocuité des produits cosmétiques contenant des sels d’alu.
- On met du déodorant des deux côtés, or à peine 5 % des tumeurs du sein sont bilatérales.
- Les hommes utilisent quasiment autant de déos que les femmes et le nombre de cancers du sein masculins reste stable, autour de 1%.
- Selon une étude américaine, la pénétration de l’aluminium à travers la peau est seulement de 0,012%. Ils ne bouchent pas les pores, et d’ailleurs, s'ils franchissaient vraiment la barrière cutanée, ils seraient efficaces pendant des semaines ! Mais ils sont en réalité éliminés avec la sueur et le frottement des vêtements… D’où l’obligation si l’on veut rester net d’en réappliquer tous les jours !
- Un groupe d’experts cancérologues a publié un article à ce sujet dans « Le bulletin du Cancer » de septembre dernier***. Leur verdict : « Nous avons compilé la littérature scientifique internationale et analysé le niveau de preuve des travaux les plus pertinents sur la question. Résultat : on ne peut incriminer les déodorants dans la survenue des cancers du sein. Les seules publications qui laissent planer le doute sur la responsabilité des déodorants ne répondent pas à des questions essentielles. […] L’augmentation des tumeurs résulte-t-elle de l’utilisation fréquente de déodorants ou bien d’une hyperandrogénie (cad une augmentation de la sécrétion d’hormones masculines ?). » Pour ma part, je pense qu’il y a un fort lien entre l’hyperandrogénie et l’intensité de la transpiration. Hormones mâles = + de transpiration (voir chez les hommes !). Hormones mâles = + de poils = + de transpiration (toutes les femmes ayant épilé un jour leurs aisselles le confirmeront).
A chacun maintenant de se faire sa propre opinion !
°°°
* Stephane Lefort, Responsable Scientifique Produits Hygiène/Beauté, Unilever.
** Article bien ficelé de Rica Etienne, que je me permets de recopier en partie. Marie-Claire n°681, Mai 2009. www.marieclaire.fr
*** « L’utilisation de déodorants . antiperspirants ne constitue pas un risque de cancer », de Moïse Namer et al, Bulletin du Cancer, 25/09/08.
** Article bien ficelé de Rica Etienne, que je me permets de recopier en partie. Marie-Claire n°681, Mai 2009. www.marieclaire.fr
*** « L’utilisation de déodorants . antiperspirants ne constitue pas un risque de cancer », de Moïse Namer et al, Bulletin du Cancer, 25/09/08.
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vendredi 10 avril 2009
DR ROSS, A MA RESCOUSSE !!!
Vous vous souvenez de ces kits beauté / bien-être super bien pensés dont je vous parlais il y a 2 mois ? (Kits Sans Valentin et Anti-Subprime sur www.greenrepublic.fr : cf. ici).
En voici un autre, cette fois imaginé par 2 allumés du marketing : la marque Smiley, créatrice du 1er parfum antidépresseur, et Ora Ito, le designer culte.
Leur bébé : un kit d’urgence anti-déprime qui contient le fameux parfum Smiley + une gelée corporelle + des pastilles effervescentes pour le bain + une huile de massage.
Les produits sont dopés en molécules du bonheur : de la théobromine, celle qui nous rend accros au chocolat (mon addiction alimentaire n°1), et de la phényléthylamine, une amphétamine naturelle également présente dans le chocolat, mais aussi dans le fromage et le vin rouge (mmmh… je comprends mieux pourquoi le chèvre est mon addiction alimentaire n°2).
Côté design, ça ressemble à la trousse d’infirmière que j’avais quand j’étais petite… Mais en jaune, avec un smiley !
Kit d’urgence bonheur de Smiley, 54€, en grands magasins et en parfumerie.
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mercredi 8 avril 2009
PORTRAIT DE CORINNE, "BEAUTY EXECUTIVE"
A une époque où l’on souhaite donner plus de sens à son travail, à gagner en indépendance et en épanouissement personnel, nombreux sont ceux qui sont tentés par l’expérience freelance. Ancienne esthéticienne et formatrice internationale, Corinne Coulange s’est lancée dans l’aventure il y a un peu plus d’un an. Elle fait aujourd’hui le point sur sa première année d’indépendance.
Quelles sont les missions d'une "beauty excecutive" ?
Experte en beauté, j'offre des services de formation technique & vente aux équipes de force de vente et aux distributeurs des marques. Je participe au développement marketing des marques en leur apportant ma connaissance terrain des instituts de beauté et des marchés étrangers. Je participe au recrutement de certaines entreprises et au coaching des conseillères beautés.
En quoi consiste ton travail au quotidien ?
Observer le marché, garder contact avec mon carnet d’adresses. Discuter et planifier les missions avec mes clients. Partir en mission, en France ou au bout du monde. Débriefer avec mes clients au retour de mission, rédiger des rapports. Mais aussi gérer toute une partie administrative, ce qui prend malheureusement beaucoup de temps.
Tu es freelance depuis début 2008. Quel a été le déclic ?
J’ai travaillé quelques années en Angleterre comme esthéticienne et manager d’institut. J’y ai côtoyé de nombreux freelances. Ca se fait beaucoup là bas, beaucoup plus qu’en France. Je suis plus sensible à l’approche anglaise du travail, où les activités en équipe sont valorisées, où chacun est respecté dans son expertise et où les relations hiérarchiques ressemblent plus à un partenariat qu’à un rapport chef / subordonné comme en France. Depuis quelques temps, j’avais envie d’indépendance. Je me suis lancée il y a un peu plus d’un an car la formation internationale convient justement très bien à ce besoin.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaiteraient se lancer en freelance comme toi ?
Avant tout une bonne observation. De l’adaptabilité et de la volonté. Ne pas lâcher prise devant la première difficulté. Aimer relever les challenges. Quelles sont les difficultés que tu as personnellement rencontrées ? Ma principale difficulté a été de m’imposer en tant qu’entrepreneur dans un monde finalement assez traditionnel et très masculin. J’ai en effet souvent affaire aux PDG des marques, qui sont pour la plupart des hommes. Il faut que j’arrive à démontrer que je ne suis pas une « simple petite esthéticienne » mais une business woman qui leur apportera un véritable savoir-faire.
Comment faire sa place quand on est freelance ?
J’ai eu personnellement la chance que plusieurs personnes parlent de moi , et je n’ai pas eu trop de difficultés à faire ma place. Je crois qu’il faut privilégier le relationnel, faire de nombreuses rencontres, qui déclencheront forcément du bouche à oreilles. J’ai toujours un contact franc avec mes interlocuteurs, je m’intéresse sincèrement à eux, à leur parcours. Et je m’en souviens lors du second rendez-vous.
Qu’est-ce qui fait selon toi une bonne esthéticienne et une bonne formatrice ?
Une esthéticienne doit être accessible et flexible. Elle ne juge pas, elle reste neutre, respectueuse. Elle a un sens aigu du contact, est véritablement reposante pour ses clients. Elle est pleine de délicatesse, dans un « savoir-être » plus que dans un savoir-faire. Une formatrice doit être à l’écoute. Elle aime échanger sur sa passion, transmettre son savoir. Et elle doit être convaincue par les produits qu’elle représente !
Quelle est ta vision de la beauté en institut / spa aujourd’hui ?
Il y a une forte demande d’informations de la part des consommatrices sur les ingrédients des produits, leur mode d’action. Les cosmétiques deviennent de plus en plus techniques et les clientes apprécient cette technicité. On note également un besoin de revenir à ses racines, à l’essentiel. Après un modelage, on est moins stressé. C’est certainement mieux que de prendre des anxiolytiques ! Plus que la beauté, le bien-être voire la santé sont des demandes très fortes. C’est pour cela que les femmes sont soucieuses de savoir ce qu’il y a dans leurs produits, et qu’il y a cette vague naturelle et bio, qui rassure. C’est pour cela aussi que l’on s’intéresse aux massages traditionnels du monde entier.
Penses-tu que ce secteur va ressentir les effets de la crise ?
Je ne pense pas que l’on va tant ressentir la crise que ça. Les cosmétiques et les soins en institut font aujourd’hui partie de notre mode de vie. On continuera à avoir besoin de se relaxer, de prendre soin de soi, même s’il faut mettre un petit budget de côté pour cela.
Quels sont les derniers produits cosmétiques qui t’ont bluffée ?
J’aime beaucoup la gamme solaire Photo Cellular Care de Institut Esthederm : l’utilisation de la lumière, l’efficacité des produits et le travail sur les textures et les senteurs sont vraiment étonnants, notamment pour les auto-bronzants. Ils ne sont pas premiers sur le marché solaire en institut par hasard !
Et je ne me sépare plus de la Crème Morpho-Body Liposculptante de Collin qui lifte, raffermit la peau et limite l'accumulation de graisse dans les tissus. En 3 semaines, les résultats sont époustouflants ! La peau est liftée, les impressions de petites vagues à l'intérieur des cuisses effacées et la peau d'orange estompée. Je ne peux plus m'en passer !
Quels sont tes projets pour 2009 ?
Si je dois faire un bilan, l’activité 2008 a été assez surprenante. J’ai notamment découvert que j’étais à la fois intriguée et très à l’aise par l’approche marketing de la beauté et je compte continuer dans ce sens en 2009. Et peut-être travailler de l’autre côté du globe, en Amérique !
Plus d’infos : www.beautyexecutive.com
Quelles sont les missions d'une "beauty excecutive" ?
Experte en beauté, j'offre des services de formation technique & vente aux équipes de force de vente et aux distributeurs des marques. Je participe au développement marketing des marques en leur apportant ma connaissance terrain des instituts de beauté et des marchés étrangers. Je participe au recrutement de certaines entreprises et au coaching des conseillères beautés.
En quoi consiste ton travail au quotidien ?
Observer le marché, garder contact avec mon carnet d’adresses. Discuter et planifier les missions avec mes clients. Partir en mission, en France ou au bout du monde. Débriefer avec mes clients au retour de mission, rédiger des rapports. Mais aussi gérer toute une partie administrative, ce qui prend malheureusement beaucoup de temps.
Tu es freelance depuis début 2008. Quel a été le déclic ?
J’ai travaillé quelques années en Angleterre comme esthéticienne et manager d’institut. J’y ai côtoyé de nombreux freelances. Ca se fait beaucoup là bas, beaucoup plus qu’en France. Je suis plus sensible à l’approche anglaise du travail, où les activités en équipe sont valorisées, où chacun est respecté dans son expertise et où les relations hiérarchiques ressemblent plus à un partenariat qu’à un rapport chef / subordonné comme en France. Depuis quelques temps, j’avais envie d’indépendance. Je me suis lancée il y a un peu plus d’un an car la formation internationale convient justement très bien à ce besoin.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaiteraient se lancer en freelance comme toi ?
Avant tout une bonne observation. De l’adaptabilité et de la volonté. Ne pas lâcher prise devant la première difficulté. Aimer relever les challenges. Quelles sont les difficultés que tu as personnellement rencontrées ? Ma principale difficulté a été de m’imposer en tant qu’entrepreneur dans un monde finalement assez traditionnel et très masculin. J’ai en effet souvent affaire aux PDG des marques, qui sont pour la plupart des hommes. Il faut que j’arrive à démontrer que je ne suis pas une « simple petite esthéticienne » mais une business woman qui leur apportera un véritable savoir-faire.
Comment faire sa place quand on est freelance ?
J’ai eu personnellement la chance que plusieurs personnes parlent de moi , et je n’ai pas eu trop de difficultés à faire ma place. Je crois qu’il faut privilégier le relationnel, faire de nombreuses rencontres, qui déclencheront forcément du bouche à oreilles. J’ai toujours un contact franc avec mes interlocuteurs, je m’intéresse sincèrement à eux, à leur parcours. Et je m’en souviens lors du second rendez-vous.
Qu’est-ce qui fait selon toi une bonne esthéticienne et une bonne formatrice ?
Une esthéticienne doit être accessible et flexible. Elle ne juge pas, elle reste neutre, respectueuse. Elle a un sens aigu du contact, est véritablement reposante pour ses clients. Elle est pleine de délicatesse, dans un « savoir-être » plus que dans un savoir-faire. Une formatrice doit être à l’écoute. Elle aime échanger sur sa passion, transmettre son savoir. Et elle doit être convaincue par les produits qu’elle représente !
Quelle est ta vision de la beauté en institut / spa aujourd’hui ?
Il y a une forte demande d’informations de la part des consommatrices sur les ingrédients des produits, leur mode d’action. Les cosmétiques deviennent de plus en plus techniques et les clientes apprécient cette technicité. On note également un besoin de revenir à ses racines, à l’essentiel. Après un modelage, on est moins stressé. C’est certainement mieux que de prendre des anxiolytiques ! Plus que la beauté, le bien-être voire la santé sont des demandes très fortes. C’est pour cela que les femmes sont soucieuses de savoir ce qu’il y a dans leurs produits, et qu’il y a cette vague naturelle et bio, qui rassure. C’est pour cela aussi que l’on s’intéresse aux massages traditionnels du monde entier.
Penses-tu que ce secteur va ressentir les effets de la crise ?
Je ne pense pas que l’on va tant ressentir la crise que ça. Les cosmétiques et les soins en institut font aujourd’hui partie de notre mode de vie. On continuera à avoir besoin de se relaxer, de prendre soin de soi, même s’il faut mettre un petit budget de côté pour cela.
Quels sont les derniers produits cosmétiques qui t’ont bluffée ?
J’aime beaucoup la gamme solaire Photo Cellular Care de Institut Esthederm : l’utilisation de la lumière, l’efficacité des produits et le travail sur les textures et les senteurs sont vraiment étonnants, notamment pour les auto-bronzants. Ils ne sont pas premiers sur le marché solaire en institut par hasard !
Et je ne me sépare plus de la Crème Morpho-Body Liposculptante de Collin qui lifte, raffermit la peau et limite l'accumulation de graisse dans les tissus. En 3 semaines, les résultats sont époustouflants ! La peau est liftée, les impressions de petites vagues à l'intérieur des cuisses effacées et la peau d'orange estompée. Je ne peux plus m'en passer !
Quels sont tes projets pour 2009 ?
Si je dois faire un bilan, l’activité 2008 a été assez surprenante. J’ai notamment découvert que j’étais à la fois intriguée et très à l’aise par l’approche marketing de la beauté et je compte continuer dans ce sens en 2009. Et peut-être travailler de l’autre côté du globe, en Amérique !
Plus d’infos : www.beautyexecutive.com
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dimanche 5 avril 2009
MAC FETE LES 30 ANS DE HELLO KITTY
Il y a quelques semaines, je vous parlais de la ligne de maquillage Barbie proposée par Stilla à l’occasion des 50 ans de la poupée mannequin (ici).
Aujourd’hui, c’est MAC qui s’y colle, et cette fois pour les 30 ans d’Hello Kitty, le chaton nippon. En édition limitée : ombres à paupières, vernis à ongles, gloss, rouges à lèvres… Avec un positionnement « wild » (c’est eux qui le disent), qui peut paraître un peu surprenant au premier abord par rapport à l’univers très aseptisé de l’héroïne, mais beaucoup moins quand on connait les multiples personnalités que prend Hello Kitty au Japon.
Il y a même une collection « luxe », Hello Kitty Koutur, aux packagings constellés de strass Svarowski. Dont je vous laisse seuls juges du bon goût (photo ci-dessous)…
Cette nouvelle m’inspire une question et une remarque.
1. La question
30 ans ??? Quand je regarde sur les (multiples) figurines Hello Kitty que j’ai ramenées du Japon, je lis : « Sanrio, 1976 ». J’avais retenu cette information car je suis née la même année. Donc soit je suis nulle en calcul mental, soit la coquette Kitty essaye de se rajeunir d’une paire d’années, soit le timing communication aurait été mauvais en 2006 et l’anniversaire a été marketingment reporté à 2009... Je ne vois pas d’autres raisons, mais peut-être pouvez-vous m’éclairer sur ce point ?
2. La remarque
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point Hello Kitty est culte au Japon. Non, vous ne pouvez pas. Elle est partout !!! Quand je dis partout, c’est y compris dans TOUS les souvenirs-shops des endroits touristiques : Hello Kitty en geisha au quartier Gion à Kyoto, Hello Kitty en Tokyo Tower à la Tokyo Tower (une pâle copie de notre Tour Eiffel dont les tokyoïtes sont très fiers), Hello Kitty en œuf noir (kuro tamago) à Owakudani, près du Mont Fuji (une soufrière volcanique naturelle dont les émanations remplissent l’air d’un doux parfum d’œuf pourri, et où 'on peut déguster des œufs cuits sur ces émanations de gaz, ce qui leur donne au passage une jolie couleur ébène bien peu appétissante, comme s’ils étaient,... oui, pourris - les japonais ont de l’humour). J’ai même trouvé des Hello Kitty dans des temples, habillées en divinités locales ! Un peu comme si les églises vendaient des Mickey déguisés en Jésus…
+ d'infos ici.
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vendredi 3 avril 2009
LA BA COSMETO DU MOIS D’AVRIL
Quand les marques cosmétiques soutiennent une association caritative, on les soupçonne parfois de n’y voir qu’un intérêt marketing. C’est peut-être vrai, parfois, mais pas toujours ! Et de toutes façons, même quand c’est vrai, quelle que soit la cause défendue, ça a le mérite faire bénéficier à une association de la visibilité médiatique de la marque, et de mettre un peu de beurre dans ses épinards…
A propos de beurre, The Body Shop (qui n’a rien à prouver question implication caritative, même si la marque est maintenant dans le giron de L’Oréal), The Body Shop, donc, propose en édition limitée le Beurre pour les Lèvres Tentation. Vendu 7€ (une misère), et l’ensemble des bénéfices de ses ventes sera directement reversé à la fondation Staying Alive pour financer des projets de prévention contre le VIH à travers le monde.
Et pendant qu’on y est, je vous invite à aller faire un petit tour sur www.yestosafesex.com.
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