NOHEM : LE BON EQUILIBRE BEAUTE / ETHIQUE

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J'ai rencontré la créatrice d'une toute nouvelle marque, Nohèm, et j'ai aimé son approche de la beauté, son approche de l'entreprenariat. Pourquoi ? Parce que sa démarche est avant tout fondée sur des valeurs que je partage, dans lesquelles je me suis vraiment reconnue, et ses produits et protocoles de soins sont inspirés de pratiques traditionnelles du Monde - et vous savez à quel point j'aime voyager et je suis sensible aux cultures beauté des autres (cf. Beautés du Monde).

J'ai interviewé pour vous Noémie de Goÿs et vous laisse découvrir à votre tour cette jolie aventure humaine qu'est la naissance de Nohèm.

Noémie de Goÿs

La pré-histoire

"Je ne viens pas du milieu de la beauté, même si j'ai toujours aimé ça à titre personnel, car ma mère m'a très tôt transmis le gout des soins et des crèmes.

J'ai fait une école de commerce internationale, ce qui m’a permis de voyager un peu partout dans le monde. Parallèlement à mes études, j’étais engagée bénévolement dans des ONG, notamment pour l’UNICEF. J’avais besoin, au-delà de mes études très « business », de donner un peu de sens à ce que je faisais.

J'ai d'abord travaillé quelques années en agence de pub, une agence qui organise des évènements culturels. Encore cette notion de sens – d'autant plus important à ce moment-là puisque j'avais dû abandonner, par manque de temps, mes engagements associatifs."


Le déclic

"Je suis tombée enceinte, et ça a chamboulé pas mal de choses, ça a été une véritable remise en question. J'ai pris du temps pour réfléchir à ce que je voulais faire après mon congé maternité, et j'ai eu envie de me réengager dans les actions humanitaires, parce que ça me manquait.

Aidée de mes parents, j'ai alors créé une petite fondation familiale : Amisse. Le but de cette fondation est de supporter financièrement des projets de petites ONG dans les pays du Sud (Afrique, Amérique du Sud pour l'instant), notamment des projets de femmes que l'on aide à s’émanciper économiquement par le travail. Je suis persuadée que le développement économique et sociétal de ces pays passera en grande partie par l'implication des femmes [NDLR : moi aussi]."


La genèse

"Nohèm, c’est la rencontre de la fondation Amisse et de mon envie de créer un jour mon entreprise. Je n'avais au départ pas d'idée de ce que je voulais créer, je ne pensais pas à la beauté en particulier, et un jour, ma fondation a travaillé sur un projet autour du beurre de karité au Burkina Faso : nous avons soutenu l'ONG Entrepreneurs du Monde pour aider une coopérative de femmes à produire de manière plus simple et plus rentable le beurre de karité, qui était jusqu'alors obtenu de façon assez précaire.

Et comme il n'y a pas beaucoup de débouchés au Burkina sur la vente de beurre de karité (assez cher pour la population locale), et que ça ne servait pas à grand chose d'aider ces femmes à produire si elle ne pouvaient vendre leur beurre, j'ai décidé, après avoir échangé avec des associations de commerce équitable comme Max Havelaar, d'aider cette coopérative à écouler sa production sur les marchés du Nord.

A partir de là, la création d'une marque cosmétique à base de matières premières équitables - dont ce fameux karité - s'est imposée comme une évidence."


La marque

"Je souhaitais quelques chose de différent de ce qu'il existait alors sur le marché de la Beauté Équitable. De jolies textures et une réelle efficacité. J'ai trouvé des partenaires et nous nous sommes lancés dans l'aventure Nohèm en juin 2009.

Vues mes exigences de qualité, ce fut un trèèès long travail de formulation, et les produits ne sont sortis qu'au printemps dernier.

Nohèm, c'est l’alliance de la sensorialité, de l'efficacité et de valeurs éthiques qui me sont chères, avec une ouverture sur les cultures du monde. C'est une marque qui fait voyager et qui s'engage vraiment car nous reversons une partie de notre chiffre d'affaire à la fondation Amisse - c'est un point très important pour moi.

La gamme est composée de 6 produits visage inspirés des rituels asiatiques et 3 produits corps inspirés des rituels africains. Nos produits sont non seulement certifiés Bio, mais également ESR (Equitable / Solidaire / Responsable), le nouveau label d'Ecocert qui garantit notre démarche de commerce équitable.

Nous avons également développé des protocoles de soin car nous souhaitons nous développer en spas et instituts. Nous avons travaillé pour cela avec Galya Ortega, une praticienne de soins holistiques et spécialiste des massages du monde, formée depuis plus de 25 ans auprès des plus grands maîtres orientaux, qui a su parfaitement insuffler dans nos protocoles de soin le meilleur des traditions de beauté et de bien-être d'Asie et d'Afrique."


Alors, elle vous tente cette jolie petite gamme ? Est-ce que sa démarche équitable est quelque chose qui vous touche, qui vous donne plus envie de l'essayer ou de l'adopter, ou ce n'est qu'une caractéristique "sympathique" parmi d'autres ?

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BON PLAN POUR LES PARISIENNES !

Le vendredi 18 novembre prochain, Nohèm vous réserve une offre spéciale chez Mademoiselle Bio* : 1 soin visage de 30 minutes offert pour tout produit de la gamme acheté (ou 19€ le soin si vous n'achetez pas de produit). Pour info, la demie-heure de soin est habituellement de 45€.

* uniquement à la boutique 28 rue des Archives à Paris

www.nohem.com