jeudi 5 février 2015

SEXY SCIENCE

J'ai (enfin) répondu à vos commentaires sur mon parcours professionnel (ici) et je réalise que j'ai oublié de vous parler de l'initiative récente de la Fondation L'Oréal qui m'avait (entre autres) poussé à écrire cet article.

Il s'agit du programme L’Oréal Pour les Filles et la Science. L'idée, c'est de valoriser la science auprès des lycéennes, de leur montrer que c'est pour elles aussi - pas que pour les mecs, et que l’innovation au sens large a de l'avenir en matière d'emplois.


J'en suis une bonne illustration car si aujourd'hui je fais essentiellement du marketing, je travaille aussi parfois sur des sujets de recherche hyper innovants.

Par exemple : comment utiliser l'énergie de la lumière qui nous entoure au quotidien, cette énergie pure, infinie, "recyclable", non polluante... pour un usage cosmétique. C'est un défi que m'avait lancé Alexis de Brosses, président de Talika, qui pressentait qu'il y avait quelque chose à creuser sur le sujet, même si personne ne s'y était vraiment intéressé jusque-là.

Eh bien figurez-vous qu'en activant le réseau de recherche Talika (qui s'appuie sur des laboratoires indépendants chacun hyper pointu dans son domaine), on a réussi à trouver plusieurs molécules qui s'activent à la lumière ou transforment l'énergie lumineuse en énergie biologique utilisable par les cellules de la peau (un peu comme des cellules photovoltaïques qui la transforment en énergie électrique). L'utilisation de cette énergie lumineuse permet par exemple d'aller hydrater plus en profondeur qu'avec un actif habituel, jusque dans le derme (oui oui, on l'a prouvé). Ça paraît dingue, non ? Et c'est pourtant vrai. Ces quelques années de recherche sur la lumière ont donné naissance à la gamme Photo Beauty Therapy de Talika.


Je travaille aussi actuellement avec une entrepreneuse sur un autre sujet cosmétique techniquement très innovant, mais je ne peux pas encore en parler, les produits ne sont pas sortis (j'ai hâte de pouvoir le faire, c'est très étonnant, vous verrez :)).

Tout cela pour vous dire à vous, lectrices lycéennes et étudiantes en recherche d'une voie professionnelle, que les filières scientifiques ont besoin de vous - et de votre sensibilité de fille, que la science mène à des métiers d'avenir, qu'elle peut même mener au marketing (et là vous aurez un vrai plus par rapport à vos collègues).  

La science, c'est sexy. ALLEZ-Y !!

En tous cas, moi, même si ce n'était au départ pas du tout mon truc et que je l'ai fait par défaut, je ne regrette absolument pas d'avoir mené des études scientifiques, bien au contraire !!
.
 (ce graphique illustre le peu de présence des filles dans les filières scientifiques)


Rendez-vous sur Hellocoton !

10 commentaires:

  1. Après, il faut avoir de l'intérêt pour ces matières scientifiques et il faut s'accrocher ! Je ne suis pas sûre que j'aurais pu à l'époque, tellement ça m'ennuyait ! ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est drôle, dans ce parcours j'ai complètement involontairement occulté le fait qu'avant de faire un DEUG B, j'ai fait un DEUG A (math et physique) et ça m'ennuyait TELLEMENT que j'ai abandonné au bout de 2 mois et l'année suivante suis passée en B.

      Supprimer
  2. C'est marrant ce discours qui "pousse" les filles à aller du côté des filières non scientifiques.
    Venant d'une famille de scientifique (ma mère - qui effectivement a fait littéraire à la base - a une formation d'infirmière puis laborantine et mon père a fait physique pour finir dans l'informatique à ma naissance il y a bien longtemps ;) ), je n'ai jamais eu ce discours (et pour le coup, on est 4 enfants --> 2 informaticiens, 1 laborantine, 1 chimiste !), ça serait plutôt chez nous "tu vas pas faire littéraire hein !!!!) :D

    Sinon ça a l'air passionnant les recherches en question mais moi j'avoue que la physique / chimie, je suis contente de m'en être débarrassée (même si j'étais douée au lycée)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Haha. Le monde à l'envers.

      (je détestais tellement les maths, la physique et la chimie... j'ai dû en faire un peu pendant mes études, l'horreur)

      Supprimer
  3. il y a aussi d'autres bourses pour les filles qui continuent des études scientifiques, c'est "apparu" un ou deux ans après notre bac (je dis nous, hein, on est de la même année /promo) mais je ne sais plus qui fait ça : un genre de bourses au mérite pour les bonnes élèves en classe scientifique (ça m'a d'ailleurs un peu énervée à l'époque car ça encourageait certes les élèves à aller en scientifique, mais je trouve que c'est de la discrimination... bref :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est comme les règles de parité, c'est une discrimination aussi, on ne sait jamais trop si c'est juste ou pas de le faire...

      Supprimer
  4. Ahah et moi, j'ai fait une terminale L option art plastiques avec 7 heures de philo par semaine, et mes études universitaires ont porté sur les Sciences du langage.
    Autant dire que les maths et la physique étaient un autre monde pour moi.
    Et maintenant, toute littéraire que je suis et que je reste, je m’aperçois effectivement que les sciences mathématiques, physiques, biologiques sont effectivement très intéressantes, et utiles.
    Et je suis bien d'accord avec toi, c'est un savoir que les filles peuvent tout à fait avoir et connaitre!
    Le bon en sciences binoclard et boutonneux, c'est démodé!
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi je crois qu'on devrait enseigner la philo plus tôt, dès la 4ème par ex, parce qu'en terminale, surtout quand tu fais un BAC scientifique, t'en as rien à faire, tu n'écoutes pas en cours, et c'est dommage, c'est intéressant, formateur, ça permet aussi de savoir mieux critiquer ce qu'on nous inculque (et yen a besoin, parfois).

      Supprimer
  5. Je suis en M2 et je compte entrer en doctorat l'année prochaine, ton graphique me rassure au moins sur le fait que j'ai beaucoup de chances de rencontrer un éventuel copain (parce que les sciences c'est cool mais le célibat c'est lourd :p) dans la recherche!

    Ehtiras

    RépondreSupprimer