jeudi 27 décembre 2018

EN ATTENDANT...

En attendant que je revienne bloguer par ici (je ne trouve vraiment pas le temps, j'ai trop de travail, un nouveau-né et une vie personnelle tous trois prioritaires par rapport au blog), vous pouvez me retrouver sur Instagram TOUS les jours. Oui, tous. Pas tous les jours pour parler cosmétique, mais presque (sinon j'y parle d'autres choses, selon ce que je vis, vois, ressens... et ce ne sont pas des stories à rallonges, je vous rassure).

👉 https://www.instagram.com/demaquillages

Ça fait un moment que j'avais envie de vous dire de nous rejoindre là-bas si vous ne faites pas déjà partie des 1500 qui suivent quotidiennement mes stories (sur seulement 4300 followers, ça fait 35% d'engagement, oui, comme quoi ce que je raconte doit vous intéresser un minimum ;)), mais chaque semaine je me dis nan mais je ne vais pas leur dire de venir sur Instagram, de toutes façons je ranime mon blog dans 10-15 jours max (chaque semaine depuis fin août - vous remarquerez à quel point on ne peut pas me faire confiance :p).

Je n'ose du coup rien vous promettre mais j'espère pouvoir revenir sur le blog courant janvier. J'ai TELLEMENT d'articles en tête !

D'ici là, très belles fêtes de fin d'année et attention à la crise de foie oh et puis zut, faites-vous plaisir, on n'a qu'une vie !

(article écrit en coup de vent après plusieurs messages de personnes inquiètes : TOUT VA BIEN, juste un problème de temps, donc)
 
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lundi 9 juillet 2018

LE MASCARA "THEY'RE REAL" DE BENEFIT EST-IL INDETRONABLE ?

Dans le monde du maquillage s’affrontent depuis plusieurs années 2 « meilleurs mascaras du monde » : They’re Real de Benefit et Better Than Sex de Too Faced. Moi, je suis de la team Benefit. Ce mascara est parfait. Il a une brosse parfaite, une texture parfaite, il prend parfaitement les cils, sans les surcharger – jamais !, il est d’un noir intense, il tient toute la journée sans s’effriter ni couler... Certaines ont cependant un peu de mal à le démaquiller et c’est pour cela qu’elles préfèrent alors le Too Faced - que j’aime aussi beaucoup mais pas autant.


Si vous avez déjà essayé ces deux mascaras, vous savez de quoi je parle. 

Or ils ne sont pas tous jeunes. A chaque sortie de nouveau mascara, il est tout à fait possible qu’ils perdent leurs places de leaders-dans-mon-coeur.
J’ai testé quelques mascaras lancés ces derniers mois. Y en a-t-il un qui détrônera le They’re Real ?
 
Monsieur Big de Lancôme : j’en ai entendu beaucoup de bien, j’étais impatiente de l’essayer. Un peu déçue au début car la texture attachait mal sur le cil, et puis la formule a séché un peu, il est devenu très bon, parfait pour donner un volume XXL sans trop faire de paquets, et puis la formule a souffert de la canicule, a engorgé la brosse, et catastrophe. J’ai retiré le surplus, j’attends qu’il fasse moins chaud. Je lui décerne les encouragements du jury et s'il apprend à mieux résister à la chaleur, il aura les félicitations.


Mega Multiplier de Revlon :
pareil, au début, il n’accrochait pas du tout sur le cil. Du coup j’avais tendance à en mettre et remettre d’affilée et bim, taches sur la paupière. C’est typiquement le genre de candidat pour l’application « à la Malka » que je vous avais décrite ici. En séchant, il devient meilleur. Pas mal du tout. Mais en grande surface, je préfère quand même le Volume Million de Cils de L’Oréal Paris.


Lash-Expert Twist Brush de By Terry :
comme le Dinoplatz Escalator de Too Cool For School que j’avais testé il y a quelques années, il a une brosse double fonction. Quand on la tourne d’un quart de tour, les picots se resserrent. Picots espacés, elle donne surtout de la longueur, picots rapprochés, du volume. Et on peut mixer les deux. Vu que j’ai plus besoin de volume que de longueur, je m’attendais à préférer la configuration rapprochée mais non, elle paquette un peu trop, je préfère l’autre. Un bon mascara, efficace dès la 1ère utilisation, sans qu’on ait à attendre qu’il ne sèche un peu.


Butter Effect de Lavera : c’est l’option Bio. Il est vraiment performant « pour du bio ». D’une manière générale, Lavera se débrouille vraiment pas mal sur le maquillage, je vous l'ai déjà dit, et en plus les produits sont vraiment à prix accessibles « pour du bio ». En fait, ce mascara, si tu ne sais pas qu’il est bio, tu penses qu’il est conventionnel. La brosse est très bien, elle permet d'attraper tous les cils jusqu'au plus petit et sans les surcharger. La texture est bien, la couleur aussi. Un petit bémol sur la tenue : il a tendance à s’effriter au cours de la journée. Mais c’est du bio... Le Bio progresse à grands pas en tous cas ! 


Voilà pour les mascaras que j’ai utilisés ces derniers mois. J’utilise aussi mon chouchou They’re Real donc j’ai bien pu les comparer. Y en a-t-il un qui l’a détrôné ? Pas encore. Mais quel est votre secret de fabrication, Benefit ???

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mercredi 20 juin 2018

ZOOM SUR LA PEAU DES BEBES

S'il y a un sujet cosmétique que je maîtrise moyennement - en tous cas pas assez à mon goût et qui pourtant m'intéresse particulièrement en ce moment, c'est bien celui de la peau des nourrissons. J'ai un sujet d'étude âgé de 3 mois à la maison mais on ne peut pas tirer de conclusions d'un panel aussi restreint ! ;) 

Je reviendrai dans quelques temps sur les produits de soin et d'hygiène que j'utilise sur lui (en gros : le minimum), mais en attendant, voici déjà les réponses du Dr Philippe Deshayes, dermatologue consultant pour La Roche-Posay, à quelque-unes de mes questions. Et j'aurai d'autres infos à vous fournir plus tard, notamment sur le sujet spécifique des peaux mates à foncées et atopiques (une vraie galère pour les parents).
 
 Un nourrisson anonyme à l'ombre avec son ânon.

Quelles sont les particularités de la peau du nourrisson ?
La structure de la peau est dès la naissance celle de l’adulte même si toutes les cellules ne sont pas encore matures, aussi bien au niveau de l’épiderme que du derme. Très vite, avant la naissance, grâce au "vernix caseosa" fabriqué par les glandes sébacées, les échanges transcutanés intra-utérins se sont régulés et la fonction barrière de l’épiderme s’est mise en place. Parfois, le fonctionnement de ces glandes reste excessif, à l’origine des "croûtes de lait" sur le cuir chevelu. Les glandes sudorales ne sont en revanche pas encore actives pour réguler la température corporelle.
Cas particulier : il en va bien différemment de l’épiderme du prématuré qui n’arrivera à ce stade qu’après plusieurs semaines.

Que peut-on dire sur les peaux sèches, atopiques voire allergiques des bébés ? 
La fréquence des peaux sèches et atopiques est en forte augmentation et affecte surtout les enfants des pays industrialisés (entre 5 et 20% en Europe). Le rôle du style de vie et la pratique d’une hygiène excessive sont discutés. Dans 2 cas sur 3, on retrouve la notion d’un parent atteint d’atopie, d’asthme ou de rhinite allergique.

Quels produits de soin et d'hygiène privilégier sur ces peaux fragiles ?
Le rapport surface de la peau / poids est, chez le nourrisson, 3 fois celui du sujet adulte. Il est donc essentiel que les produits appliqués soient sans aucun risque pour la santé de bébé. Il est recommandé, en dehors de prescription médicale, de n’appliquer sur la peau de bébé que des produits cosmétiques spécifiés "nourrisson". Par ailleurs, certaines zones sont sous occlusion (couches) et on sait que cela favorise la pénétration de produits dans la peau. Là encore, n’utiliser que des produits spécialement formulés pour bébé. Attention aux désinfectants alcoolisés ! En cas de doute, il est préférable de se renseigner auprès de son pharmacien. 

Le liniment est-il vraiment le Graal pour prendre soin de la peau des bébés ?  
Le liniment oléo-calcaire n’a rien du Graal sinon l’ancienneté… Il a un rôle protecteur de la peau, par son effet occlusif, empêchant un contact humide sur la peau (couches, pli du cou) mais n’a pas d’action hydratante directe.

Comment gérer le soleil de l'été pour les bébés ? 
On sait que les coups de soleil de l’enfance favorisent le développement du mélanome chez l’adulte. Il est donc important de bien les protéger (vêtements, écran solaire). Même bien protégée, leur peau recevra toujours la dose suffisante d’UV pour stimuler la synthèse de vitamine D (15 minutes, 2 fois par semaine, sur le visage les bras et les jambe). Avant l’âge de 3 ans, pas d’exposition directe au soleil et prise de vitamine D, à titre préventif, par voie orale.

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lundi 18 juin 2018

NOUVELLE GAMME MONOPRIX BEBE : TROOOOOP CHOUPIE

Monoprix revoit totalement son offre de produits de soin et d'hygiène pour le bébé : exit la marque Bout'Chou, bienvenue à Monoprix Bébé (je préférais le nom Bout'Chou personnellement, mais bon, je peux comprendre cette volonté de pousser le branding Monoprix - je note cependant que c'est "bébé" et pas "baby" = un bon point). 

Exit les packagings un peu (très ??) vieillots et pas bien homogènes...

(ceux-là)

Bienvenue aux super petits nouveaux, clairs, modernes et fonctionnels !! 



  





 




 

J'adore le choix assez original des animaux - notamment les marins - et les illustrations très épurées. 

Je ne vous ai pas mis tous les produits pour vous laisser un minimum de surprise (la gamme sort dans quelques semaines) mais il y a tellement d'animaux mignons qu'on a envie de tous les collectionner MÊME si on n'a  pas d'enfant.

Concernant les formules, il y a de tout : du conventionnel, du less is more (liniment) et du Bio.

Quelques (petits) prix à titre indicatif : shampooing 250 ml 1,99€, lingettes bio 2,29€ les 64, liniment oléo-calcaire 500 ml 7,39€, eau nettoyante 750 ml 4,49 €, crème hydratante 100 ml 2,99€.


Vous aimez ?

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lundi 11 juin 2018

LA LISTE INCI POUR LES NULS #1 GENERALITES

Je profite d’un trajet Paris-Nord / Bruxelles Midi / Rotterdam / Amersfoort (ma vie est fantastique) pour entamer une petite série d’articles sur le décryptage des listes d’ingrédients cosmétiques. Pas de panique, je vais essayer de faire clair, concis et astucieux (!) pour vous aider à mieux les comprendre et éviter leurs nombreux pièges. 


Vous connaissez peut-être déjà les bases, car de nombreux blogs les ont déjà exposés, avec +/- de justesse ou d’exhaustivité. Reprenons-les ensemble. 

1/ Les noms des ingrédients sont indiqués en langage universel : INCI pour les cosmétiques vendus en Union Européenne, CTFA pour ceux vendus aux Etats-Unis, et en général un mélange des deux quand les produits sont vendus un peu partout dans le monde. C’est une règle obligatoire dans ces pays-là, tout le monde doit s’y soumettre, en toute transparence. 

En revanche, on n’indique pas les % (ce serait quand même le comble, tout le monde pourrait copier tout le monde !) et il y a une exception : on n’est pas obligé (et d’ailleurs on ne le fait jamais) de détailler la composition des parfums (par parfums, j’entends aussi les parfums des crèmes et maquillages), on écrit « parfum » en INCI et « fragrance » en CTFA. 

2/ Les ingrédients naturels ou d’origine végétale sont souvent en latin (pour la dénomination INCI) (c’est en fait leur classification botanique) et/ou en anglais (dénomination CTFA). En CTFA, on précise aussi la forme (huile, extrait, poudre,…) et la partie de la plante dont il est extrait (graine, fleur…) - le tout en américain, bien sûr. 

Exemple : Simmondsia chinensis, Jojoba seed oil, Simmondsia chinensis (jojoba) seed oil, 3 manières d’indiquer l’huile de jojoba. 

Mais quand ce sont des molécules précises extraites ou dérivées du naturel (pas un extrait « total » végétal comprenant de multiples molécules comme les huiles végétales, huiles essentielles et divers extraits de plantes), elles sont la plupart du temps indiquées sous leur nom chimique (chimique ne veut pas dire synthétique, ni d’ailleurs irritant ou toxique) ou un équivalent spécifique INCI / CTFA quand le nom chimique est trop compliqué, et parfois en anglais s’il s’agit d’une molécule « commune » (exemple : coco glucoside, hyaluronic acid, escin, bisabolol, sodium chloride, chitosan, kaolin...). 

Nous reviendrons sur les moyens de repérer les ingrédients naturels dans un article dédié. 
Test pour voir si vous avez bien suivi : quelle(s) dénomination(s) réglementairement correcte(s) parmi les 3 précédentes pour l’ingrédient huile de jojoba si j’achète mon produit cosmétique en Italie ?
3/ Les substances de synthèse sont indiquées par leur dénomination chimique ou un équivalent plus court lorsque ce sont des molécules à rallonge, en version anglaise (exemples : isononyl isononanoate, methylparabène pour 4-hydroxybenzoate de méthyle, citric acid, acetyl hexapeptide-1…).

Nous reviendrons aussi sur ce point, notamment pour voir comment déceler les silicones (il ne suffit pas de chasser les terminaisons en -one, il y a des « faux-amis) ou les molécules « plastiques ». 

4/ Les ingrédients sont classés par ordre décroissant jusqu’à 1% et sous 1%, les fabricants peuvent les inscrire dans l’ordre qu’ils souhaitent (personnellement, j’aime bien jouer avec cette exception à la règle mais tous ne le font pas). 

Nous y reviendrons plus tard également, avec des astuces simples pour évaluer les doses des ingrédients, puisque nombre d’entre vous aimeraient avoir une idée des concentrations en molécules polémiques (y a-t-il plutôt 30% ou 3% de silicones ?), en ingrédients d’origine naturelle et/ou en actifs (et d’ailleurs, est-ce forcément mieux d’avoir 30% d’actifs que 3% pour que le produit soit efficace ? il y a un piège mais vous le savez déjà si vous avez lu mon article sur les peptides). 

5/ Il y a beaucoup de faux-amis. Des ingrédients qui semblent hyper toxiques ou irritants alors que non (comprenant notamment les mots « acides » ou « alcohol »), des ingrédients avec la même dénomination INCI qui peuvent être à la fois d’origine naturelle ou synthétique (comment faire la différence ?), des ingrédients animaux qui cachent bien leur jeu, des ingrédients qui portent mal leur nom (par exemple « castor oil » ne signifie pas « huile de castor », vous le saviez, j’espère !)...

Je prévois également un article dédié sur le sujet, on va bien rigoler. 

Voilà pour le programme, j’espère qu’il vous plait, j’oublie peut-être des points qui me reviendront plus tard ou que vous me soufflerez en commentaire, j'espère n'avoir pas écrit de coquille car je fais tout cela de tête, et sur ce je vous laisse, j’arrive à Rotterdam !

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